N'empêche...je préfère de beaucoup me ressembler que leur ressembler.
Et tous les jours, je le vérifie avec bonheur : je me ressemble !
Je pense que ce n'est pas mince prouesse que de se ressembler.
Parfois, il est plus difficile de se ressembler que de ressembler à un autre.
Se ressembler requiert subtilité, sens de l'observation.
Ressembler aux autres requiert de l'imitation pure et simple.
Photos et collages : P.Laranco.
EXPLANATIONS.
I’ve never understood that the rainbow
Is a spectrum of light
Can’t I walk on it from one end to the other?
Ive never understood that the sky
Is only a reflection
Doesn’t the blue and black starry dome
Cover my head?
I’ve never understood that the cloud
Is a mass of water droplets
And can’t be hugged
Like a big white fluffy teddy bear
I’ve never understood that the sea
Is not blue and green
Don’t its colors merge into one another?
I’ve never understood that the sun doesn’t go to sleep
I wave it goodbye every night
I’ve never understood why there are
So many shades in nature?
Why flowers are different in colour?
I’ve never understood creation
Why it all was created?
How, when, to what purpose?
All this… and me
But why bother about it all?
Why bother why I’m here?
What I did, what I’m doing and what I shall do?
Who knows, who cares?
Why bother,
When there is eternity in a blink of my eyes.
Ma muse ? La contingence, c’est à dire le hasard, c'est-à-dire la vie, c'est-à-dire la nécessité, c'est-à-dire des rencontres fortuites, c'est-à-dire des femmes, c'est-à-dire la littérature, c'est-à-dire l’amour, c'est-à-dire ma femme, c'est-à-dire la mort, c'est-à-dire les pires désastres, c'est-à-dire la beauté tragique, c'est-à-dire la fin, c'est-à-dire le temps et son arrêt, qui se confond à ma mort, bientôt.
P O I N T B A R R E N U M É R O 11
A P P E L À C O N T R I B U T I O N S
Le prochain numéro de la revue de poésie Point barre sera dédié aux poèmes courts et aura pour titre « Court toujours ».
Les propositions, en français, anglais ou créole, obligatoirement inédites, seront adressées en pièces jointes au comité de lecture à l’adresse électronique suivante : barre.point@gmail.com. Chaque auteur proposera cinq poèmes courts (maximum de douze vers par poème).
La date limite pour les envois est le 15 juin 2011 (sortie du numéro 11 en octobre 2011).
Les sommaires des numéros précédents peuvent être consultés en ligne : http://pages.intnet.mu/ykadel.
L’équipe rédactionnelle
POINT BARRE
Publiée par les éditions Vilaz Métis avec le soutien de l’Institut français de Maurice et de l’Ambassade de France, la revue mauricienne de poésie Point barre a été créée en octobre 2006 par Ming Chen, Christophe Cassiau-Haurie, Jean-André Viala, Yusuf Kadel, Umar Timol, Alex Jacquin-Ng, Gillian Geneviève et Azna Kadel.
Coordination : Jean-Louis Boully et Yusuf Kadel
Comité de lecture : Michel Ducasse, Alex Jacquin-Ng, Christophe Cassiau-Haurie, Yusuf Kadel et Umar Timol
Illustrations originales (pour les numéros précédents) : David Constantin, Eric Koo, Gabrielle Wiehe, Alex Jacquin-Ng et Delphine Leila Roux
Révision et corrections : Michel Ducasse
Conception graphique : Patrice Hoffman
MUSIQUE D'OMBRE.
La musique de l'eau
Incline l'ombre hâtive du ciel
Dans l'oeil du torrent
Glisse sur ton corps
Qui se dévêt de ses muscles
Et pénètre dans tes os
Comme un feu de sèves amères
La nue creuse la peau
De ton visage qui s'aiguise
Aux angles acérés des pierres
Et dessèche tes lèvres closes
En un bruit sec de givre
Parmi de lointains échos de vent
Ta voix rompt le silence
Abrupt des jardins
Ton pas s'alourdit sur la grève
Qui regagne au soir d'autres rives
Tu vis par l'écriture du feu
En ce lieu désert privé d'âme
Qui est semblable à la terre
Et de même poids dans tes mains
La flamme ardente du songe
- Ecume et mort solaires -
Circule dans tes veines
Et brûle tes yeux ouverts
Sur la nuit obscure qui devient
Vigile de ta voix près des sources
La mémoire des jours enfuis
Marche à l'encontre de tes pas
Comme de nouveaux paysages
Qui rassemblent parmi le feu des routes
Cette floraison de mots et de signes
Dans chaque visage de l'ombre
Arbres de chair vive
Et de paroles nomades
Qui volent de nuit sur les pierres
Et étirent leurs branches nues
Autour des lampes éteintes
Le JEUDI 28 AVRIL
de 19h A 21h
DANS LE CADRE D'UNE
RENCONTRE CULTURELLE D'AFRIQUA-PARIS
RAHARIMANANA
présentera son ouvrage
LES CAUCHEMARS DU GECKO
autres invités : Jean-Aimé DIBAKANA MANKESSI, auteur congolais et parisien
et Alphonse DEMEHO
Rencontre animée par :
ETHIOPIQUES.
Encore cette porte cloutée de fer
Et ce visage lentement voilé par une main
La traversée du soleil sur les colombages instables
L’Ethiopie comme paradis
Sinon pour les hommes du moins pour les scorpions
De la corniche du grand hôtel j’observe
Les gisements d’étoffes les badauds à l’heure crépusculaire du marché
Les pyramides d’épices les montreurs de curiosités
La grandeur passée
L’ensevelissement lent
Et avec le sourire
Pêcheurs au lac Awasa beautés prudes et missiles d’argent déchéance dans les plastiques entrailles jetées à la convoitise des marabouts
Les peuples peints de madame Riefenstahl
Cheveux beurrés coiffes d’argile jeunes guerriers enduits de blanc en contraposto main sur la hanche et regard défiant
Rêveries de Michel-Ange
Paupières arcs insulaires d’où jaillissent les courants magmatiques
Cherchent maintenant
Filles de joie à Addis
Chute infinie d’un peuple
Débris minéraux et autres scintillations à l’interstice
Un oiseau de paradis tête azur au loup noir me nargue sur branche coupée
Février 2011
Je valide l'inscription de ce blog au service paperblog sous le pseudo ananda.
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Annuaire de voyage