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8 novembre 2009 7 08 /11 /novembre /2009 09:01






Il pleut  Encore

De l'encre  Rosée

des heures volatiles

 


J'écris à l'aurore

 


comme à l'estuaire on lève

l'ancre  Voyage pour

une épiphanie

de l'obscure à l'é-vidence

 


Je quitte

les dalles froides de ma ville

et vole vers

la colombe incarnée sur ton Fleuve


 

 

 



France BURGHELLE - REY

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 11:41













Blancs d'oeuf battu en

neige les nuages dans

le ciel : sourde lueur.





Patricia Laranco.
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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 14:11




















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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 09:29
J'espère que vous pourrez venir, les amis, je présente un texte, " Journal d'une vieille folle ou Didi ", une méditation sur la folie amoureuse !

umar

J'ai le plaisir de vous inviter
au lancement du no. 5 de l'Atelier d'Ecriture.

qui aura lieu le mardi 10 novembre à 17h30
au Centre Charles Baudelaire,
rue Gordon à Rose-Hill,

avec la participation des auteurs Henriette Wiehe,
Umar Timol, Bertrand de Robillard et Amitha Zehn,
de l'éditrice Laurence Renouf des éditions de l'Olivier, et
de l'éditeur Barlen Pyamootoo des éditions L'Atelier d'écriture


-

l’Atelier décriture

est une revue littéraire qui prolonge un atelier d’écriture que j’anime le samedi de 10 heures à midi au Centre Charles Baudelaire à Rose-Hill, île Maurice. Y participent Christine Ah Fat, Didié Aza, Jean-Clément Cangy, Catherine Capponi-Langlois, Christophe Cassiau-Haurie, Neerusha Chuttoorgoon, Claudette Commarmond, Elizabeth Commarmond, Bhimsen Conhyedoss, Shenaz Currimjee, Amina Issack, Bruno Jean-François,

Sabir Kadel, Yusuf Kadel, Evelyn Kee Mew, Sandrine Koa Wing, Dini Lallah, Brigitte Masson, Monica Maurel, Dominique Merven, Sandy Murden, Munavvar Namdarkhan, Brinda Pillai, Véronique Pompon, Olivier Précieux, Olga Savannah, Claudine Sohawon, Umar Timol et Jean-André Viala.

Dès les premières séances de l’atelier en novembre 2008, j’ai été frappé par la qualité des textes présentés, et j’ai compris qu’une nouvelle génération d’écrivains était à l’œuvre au cœur des êtres et des choses, parfois obscurément, et j’ai voulu, comme éditeur, les accompagner dans leur quête littéraire. Nous avons donc décidé de poursuivre l’atelier, qui aurait dû prendre fin le 28 mars 2009, et de créer une revue pour permettre de découvrir chaque mois des textes lumineux, inédits ou méconnus. D’autres auteurs nous ont rejoints, de Maurice et d’ailleurs, porteurs d’œuvres singulières, en français surtout, mais aussi en créole et en anglais, comme autant d’éclairages qui s’énoncent dans leur vitalité originelle.

Vous pouvez nous aider à élargir cet espace de liberté et de diversité en vous abonnant à l’Atelier décriture. La revue sera dans votre boîte aux lettres dès sa parution : et ça vous changera des prospectus.

 

Barlen Pyamootoo

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 13:49
Les mots
Interroger les mots.
Pourquoi l'on choisit celui-ci. Pourquoi l'on opte pour celui-là.
Ce que, par eux, l'on cherche à dire.
Mais le dit-on jamais vraiment ?





L'Être se justifie-t-il par le fait même d'être ?
Mérite-t - il le "pourquoi ?" ou le "pourquoi pas ?"
Et l'important n'est-il pas, en fin de compte, non pas que l'Homme s'interroge sur le pourquoi et le comment, mais qu'il s'interroge sur le pourquoi et le comment il s'interroge sur le comment et le pourquoi ?





L'Homme est un être dissocié.
Dissocié du monde et de lui-même.
C'est pour cela, sans doute, qu'il aime se regarder, s'épier dans une glace .




On n'est jamais seul, puisque, quand on l'est, on l'est avec soi-même.




Les Hommes voient et admettent rarement le bonheur qui est le leur.
Ils préfèrent souvent constater qu'il leur manque cela, ou ceci.
Ils boudent ce qu'ils ont acquis au profit de ce qui leur échappe.
Ils se complaisent, de la sorte, en une insatisfaction malsaine, qui vite fait le lit de l'envie. Ce que leur semblable (l'autre) possède leur semble toujours digne de convoîtise. Jusqu'à son altérité elle-même en soi qui leur paraît enviable.
Pourquoi les êtres ne savent-ils pas se contenter, jouir pleinement de ce qu'ils sont, ont ?
S'ils le savaient, cela n'épargnerait-il pas bien des conflits, des heurts ?





La vase des étangs gît sous les nénuphars.
(simili proverbe chinois).





Une conscience, c'est quelque chose qui se dissocie du monde pour le regarder.
C'est justement parce qu'elle s'en sent coupée (par le langage, par la pensée) qu'elle le regarde, l'analyse.
Mais se peut-il qu'un jour advienne une sorte d' hyper - conscience, une conscience dédoublée de la conscience première, qui la regarderait regarder ?




L'Homme rêve trop pour ne pas être condamné à la déception.





Toute relation entre deux êtres passe par le problème de la domination.
Deux jumeaux : il y a toujours l'un d'eux qui est le plus actif, le dominant.
Une relation amoureuse : l'amour lui-même se heurte à cet écueil. Il y en a toujours un qui aime plus que l'autre, ce qui le désavantage. Il y a la possessivité, le désir d'emprise, de contrôle. La peur de se laisser "bouffer" par la dépendance, qui signe l'état de dominé.
Pensez aussi aux comportements dans les cours de maternelle, aux "enfants leaders".
Et, pour faire bonne mesure, regardez les comportements animaux, tournez-vous vers cette fascinante science qu'est l'éthologie : souvenez-vous des "mâles dominants" et des "femelles alpha".
L'égalité est une invention jaillie de l'esprit (de la rêverie ?) de l'Homme.
La Nature et l'Homme lui-même, au fond, ignorent cette notion qui reste de l'ordre de l'utopie complète.





Quelquefois la folie peut aider la raison.
L'inverse est rarement vrai.




L'excès peut mener jusqu'au bout de la sagesse.




J'aime les enfants parce qu'ils sont toujours un peu étrangers au monde.





On se pose toujours plein de questions, sauf une : qu'est-ce que c'est qu'une question ?




Le mystère de dieu se prête à toutes les interprétations.
Mais au fond, à une beaucoup plus petite échelle, c'est aussi le cas du mystère de tout un chacun.




Le savoir, ça n'existe pas, car on n'en sait jamais assez.




La vie, à y regarder de plus près, ça n'est qu'une mort lente.




Il faut se garder des opinions trop tranchées.
Ce ne sont jamais que des tranches d'opinion.




On aime les gens beaux parce qu'ils nous procurent un plaisir visuel.
On leur est, en quelque sorte, raconnaissants de nous procurer ce plaisir.
D'où l'association, volontier faite, entre la beauté et la bonté, entre le bel aspect et la "belle âme" (qui nous leurre si fréquemment) .





Il est impossible d'être  juge et partie.
Donc nul moins que l'Homme n'est à même de se juger, de s'analyser.
La science a, certes, le mérite de chercher un maximum de recul.
Mais chacun sait que l'objectivité, même scientifique, n'existe pas.
Nous regardons, nous étudions, nous analysons, nous creusons...mais même dans ces actions nous traînons les scories de notre subjectivité, de nos limites (mentales, perceptuelles) et celles-ci constituent un prisme déformant. Même les mathématiques achoppent sur l'incomplétude de Gödel.





Aider, donner comporte un risque : celui que la personne qu'on aide, celle à laquelle on donne, se sente redevable.





Rien n'est, souvent, aussi bruyant (voire assourdissant) que le silence.




Pourquoi les femmes n'ont-elles pas le droit d'être des "affreux jojos" ?




Quelquefois, il m'arrive de songer au monde comme à une masse énorme, un énorme fouillis bouillonnant et compact, qui nous écraserait.
Quelquefois, il m'arrive de ressentir, presque physiquement, à quel point son gigantisme et son éternité m'écrabouillent.
Le monde pulse, s'enfle, bouge, pullule, il est décidément trop grand.
Quelquefois, l'on se sent noyé dans sa vitalité féroce, dans sa puissance ramassée qui défie l'imagination. Le sentiment de vide et de petitesse atteint alors son paroxysme.
Même si nous sommes censés faire partie de lui, le monde ne nous voit pas. Il ne nous repère pas, et c'est fort logique : comment le pourrait-il ?
Nous le quitterons comme nous y sommes entrés et comme nous y avons existé, stationné : sans bruit.
Notre unique linceul sera, au fond, sa monstrueuse indifférence.





L'être humain est d'humeur instable.
Je suis changeante, vous êtes changeants.
A qui se fier, dès lors que l'on ne peut même pas se fier à soi-même ?




P.Laranco.
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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 12:21

Ils savent les mots, tous les mots, il en savent toutes les finesses mais il en ont oublié le sens. Ainsi ils se réfugient dans le silence de peur d’ébruiter les vertiges de la sédition. Mais le silence est mêlé à un obscur plus vaste que les mots et leurs nervures. Alors ils se parlent, timidement d’abord, ils se laissent aller, ils osent y croire mais bientôt les mots, ceux qui rouent de coups, reviennent. Et ils se tiennent ainsi, à l’orée de l’absence. Mains usées par la lassitude. Yeux qui se cherchent. Peaux rongées par les défaites. Et ils aimeraient soudoyer les mots pour qu’ils les libèrent du cloaque des corps, pour qu’ils se rencontrent enfin, pour qu’ils se confondent enfin, un instant.  Et ils aimeraient les soudoyer pour qu’ils énoncent un autre silence, de plénitude empli, comme aux temps anciens.

Mais les mots les écartèlent en un lieu cerné par la solitude.

Il est sans doute trop tard.

Ils savent les mots, tous les mots mais ils en ont oublié le sens.

 

 

 

 

umar

 

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 12:18
Bonjour,
 
Voici l'adresse de mon blog nouvellement créé :
 
http://www.france.burghellerey.over-blog.com
 
A bientôt.
Bien cordialement.

 
France Burghelle Rey 
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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 11:29
LE 27 OCTOBRE, SUR PLANETE, A 21H40, "LE ROI SCORPION".


Décidément, en matière d'origines de l'Egypte pharaonique, les théories se suivent, se bousculent, mais ne se ressemblent pas.
En lisant ce blog, vous étes tombés sur des articles qui faisaient état de la fameuse "hypothèse (ou piste) sumérienne", actuellement très en vogue.
Ici, ce documentaire nous renvoie à une hypothèse diamétralement opposée : celle d'une fondation de l'Egypte totalement indigène, par un souverain pré-dynastique qui sort peu à peu de l'ombre : le "Roi Scorpion".
"Il avait posé, nous signale-t-on, les bases de la civilisation la plus durable de l'Histoire".
Zahi Hawass, égyptologue de premier plan, nous le présente comme "un personnage captivant et entouré de mystère", dont la sortie de l'ombre aboutit à des certitudes complètement "bousculées".
Ce documentaire se lance donc sur la piste cruciale du "Roi Scorpion". Pour cela, il commence par nous emmener dans le Sud de l'Egypte, au Djebel Djoti; là, on trouve des parois gravées qui affichent des dessins "fascinants", lesquels, précédant de deux siècles le début de la période pharaonique, comportent des "cortèges d'humains et d'animaux" et, surtout, une figuration d'Horus associé au scorpion. Pour Zahi Hawass, c'est la première trace connue du mystérieux "Roi Horus-Scorpion".
Ensuite, on retrouve des traces du même personnage à Hiéraconpolis, sous l'espèce d'une massue gravée où figure un homme porteur d'un pagne royal à queue de taureau; ce roi, manifestement, procède à un rituel d'irrigation.
Il ne fait pas de doute que l'homme en question est un pharaon, un pharaon sur lequel un scorpion et une rosette ont été également gravés.
Une telle figure renvoie aux souvenirs "agressifs" (après tout, le scorpion n'est pas un animal particulièrement sympathique) de la première dynastie.
Mais où, à quelle époque situer précisément ce Roi Scorpion ?
Le documentaire, pour ce faire, se tourne vers la "palette de Narmer", sur laquelle ce roi s'apprête à frapper un prisonnier à genoux. Narmer porte deux couronnes alors que Scorpion n'en porte qu'une seule.
Nous savons (depuis l'école) que la double couronne symbolise l'unification de l'Egypte, ce qui laisse à penser que Scorpion ne régnait que sur le Sud de cette dernière. Il était par conséquent soit un contemporain de Narmer, soit un souverain antérieur à la première dynastie.
En tout cas, la massue de Scorpion a stupéfié les archéologues. C'est grâce à elle que la théorie de l'apport d'envahisseurs étrangers s'effondre.
Désormais, la période pré-dynastique apparaît comme moins brumeuse. On en vient même à l'associer à une "dynastie 0"..
Mais d'autres gravures rupestres mettent sur la piste de Scorpion : elles représentent un homme de haute stature brandissant une massue devant un prisonnier, signe évident d'une "victoire militaire" de ce roi contre son ennemi. Reste à savoir, maintenant : qui était cet ennemi ?
On pense qu'à l'époque (5000 ans environ), trois royaumes s'affrontaient dans le Sud de l'Egypte, et qu'en définitive, le Roi Scorpion l'avait emporté sur le royaume de Naqqada, unifiant de ce fait le Sud. Par la suite, son successeur, Narmer, aurait pour sa part étendu son pouvoir sur le Nord (encore appellé Basse-Egypte).
"Sans le triomphe de Scorpion dans le Sud, peut-être Narmer n'aurait-il jamais régné sur une Egypte unifiée".
Le Roi Scorpion, suppute-t-on, devait être quelqu'un de puissant et de charismatique, sans nul doute "un grand guerrier". Les marques de sa réussite se trouvent dans sa tombe, à Abydos.
Construite 200 ans avant les premiers pharaons, celle-ci mesure 75 m2 et est divisée en 12 chambres funéraires. Les archéologues la désignent par l'appellation "Tombe UJ". On y a récolté de nombreux pots, des jarres à vin au nombre de 700, ainsi qu'un sceptre en ivoire, attribut royal par excellence, ancêtre direct de la crosse pharaonique.
Lors de la reconstruction des jarres brisées, on a identifié une figure de scorpion sur plusieurs d'entre elles.
Tout porte à croire que la tombe et les gravures rupestres  datent de la même époque.
Les intuitions se précisent : "Scorpion a peut-être joué un rôle essentiel dans la naissance de la civilisation égyptienne".
La tombe UJ, constate-t-on, est un "palais miniature", un tombeau nettement plus vaste que les autres tombeaux propres à l'époque. Elle contenait "énormément de nourriture et de vin", précise-t-on.
Il s'agissait d'une "tombe en briques recouverte de plâtre" qui formait une sorte de tumulus, de monticule. Les savants spéculent : de tels monticules, de tels tumulus ont peut-être ultérieurement évolué en mastabas, puis en pyramides à degrés, puis, pour finir, en pyramides classiques (telles celles de Guizeh).
Cette tombe du Roi Scorpion est importante à plus d'un titre : en plus du reste, on y a mis au jour 180 étiquettes d'ivoire gravées de symboles qui pourraient, ma foi, marquer l'apparition de l'écriture.
"Certaines étiquettes se lisent déjà comme des hiéroglyphes, et semblent indiquer des noms de villes égyptiennes". Elles sont plus anciennes que l'écriture mésopotamienne.
Sur ces étiquettes, se lisent "les premiers pas de l'écriture phonétique".
"La plus ancienne trace d'écriture serait donc égyptienne", triomphe Zahi Hawass.
Avec la tombe UJ, c'est 250 ans de l'Histoire jusqu'alors inconnus qui nous sont révélés.
On a déterminé que le vin que contenaient les jarres provenait de Palestine, ce qui témoigne de relations commerciales déjà bien développées.
Assurément, cette période-là fut une "période-clé", qui vit toutes les mises en place : celle de la royauté, de l'économie, de la religion et de l'écriture. On est vraiment aux sources de l'Egypte, et l'on y découvre un "royaume déjà sophistiqué".
Ces récentes trouvailles, comme nous l'avons déjà signalé, ont tout pour invalider totalement la "piste sumérienne".
Mais il y a mieux encore , dans la mesure où des découvertes encore plus fraîches indiquent qu'avant le règne de Scorpion lui même, "le pays d'Hiéraconpolis était déjà très développé".
Qu'y fabriquait-on ?
On y a retrouvé les vestiges de deux brasseries (qui produisaient très certainement beaucoup de bière), de boulangeries et de poteries. A Hiéraconpolis, en ces époques lointaines, les acacias poussaient et la végétation ne manquait pas. La ville, vers 3800 ans avant J.C, était dotée d'un "complexe funéraire" sur l'emplacement duquel on a détecté les traces d'un "édifice imposant en bois" (qui déjà préfigurait le gigantisme architectural pharaonique) et  exhumé des masques chargés de protéger les visages des morts.
Mis bout à bout, tous ces éléments plaident fortement en faveur d'un fait devenu maintenant incontournable : "la civilisation égyptienne a commencé bien plus tôt que nous le pensions".
Et, plus inattendu encore, elle aurait, selon toute probabilité, vu le jour dans un "lieu étonnant : le désert".
Dans le Sahara oriental, on tombe nez à nez avec des gravures rupestres très anciennes, qui donnent à voir des éléphants, ce qui implique que la région devait être à ce moment-là non pas un désert comme elle l'est de nos jours, mais une savane analogue à l'actuelle savane africaine. Ceci s'explique, car vers 10 000 ans avant notre ère, un phénomène de mousson aujourd'hui disparu favorisait l'essor de la végétation, et, donc, le foisonnement animal.
Il y eut, voici très longtemps, dans cette région, des chasseurs qui, au début du néolithiques, se convertirent en éleveurs de bétail. Mais le Sahara s'assécha, comme on le sait, et ces peuplades pastorales furent contraintes de migrer vers les points d'eau : les unes partirent vers le sud, vers les profondeurs de l'Afrique Noire (ancêtres des actuels Peulhs, Foulas, Ethiopiens, voire Tutsis) et les autres vers la vallée du Nil, où ils devinrent les pharaons. En ce sens, l'Egypte serait, tout autant, qu'un "don du Nil", un "don du désert", des "bergers du désert", aïeux directs des premiers égyptiens, lesquels, entre parenthèses, inaugurèrent la pratique de la momification, dans les tout débuts, en recouvrant simplement les corps des défunts d'un monticule de sable.
De ces "bergers du désert", les Pharaons conservèrent des souvenirs, qu'ils transformèrent en symboles, tels que la houlette ou la queue de taureau.
"L'assèchement du Sahara a été un véritable déclencheur de la civilisation égyptienne".
"L'Egypte, ajoute fièrement Zahi hawass, n'a pas surgi du néant ni d'une race supérieure extérieure envahisseuse. Elle a inventé le premier système d'écriture phonétique du monde".
Pas besoin de Sumer; l'Egypte est bel et bien africaine.
L'Egypte est "l'incroyable héritage du Roi Scorpion".


P.Laranco.
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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 09:12
Bonjour à tous,

 

Nous sommes heureux de vous présenter notre nouveau site... Web Regards 2.0

Toujours à la même adresse mais complètement remanié.

http://www.regards.asso.fr/index.html

 

Nous vous en souhaitons une bonne navigation.

 

Sans oublier toutes nos actions en cours et pour lesquelles vous pouvez nous envoyer vos contributions.

 

- Les Concours Regards

- La revue 2000 regards d’octobre et celle de janvier avec thème : la vie jusqu’au bout.

Avril : Fais-moi rire

- Printemps des poètes – thème : Couleur femme

 

Tous les documents se trouvent sur notre site.

 

 

A bientôt le plaisir de vous lire

 

Association Regards
9 rue Francs Nohain
58000  NEVERS
03 86 36 34 03
06 25 02 31 20

http://www.regards.asso.fr/

 

 
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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 09:53
Bonjour mes cherEs amiEs, 
 
Je vous invite à lire un poème du poète haïtien Claude Sainnécharles dédié à une femme, Cristina Castello, poéte et journaliste de nationalité argentine .
 
Magnifique poème !!!
 
Diane Descôteaux (poétesse du Québec)
Au nom d’une femme.
par Claude Sainnécharles

A Cristina Castello, semence d'éternité.

Au nom d’une femme.


Tu es le sourire de Dieu
au septième jour de sa création.
La grâce fleurit dans tes mains
et chaque matin tu bénis l’aube
avec la rosée de ton regard de sagesse.

Tu te voiles toute entière
avec le tissu lumineux des mots
pour chasser ou maudire l’évangile de la déraison.

Avec l’encre en bandoulière
de tes doigts tu fends la mer des maux
en deux murailles, tu la traverses
avec la vertu des femmes vierges
pour offrir l’amour à une humanité folle
et réprouvée.

 
Quand tous les soleils sont devenus muets
jusqu’au bout de leurs lampes
tu ouvres les yeux,
obliques d’espoir,
à hauteur du verbe :
Commencement de l’éternité,
au cœur du cyclone pour souffler la vie
au nez du quotidien asphyxié par sa propre respiration.

Depuis que les fils du malin
ont emménagé leur âge de terreur d’or
construit par leur ignorance
ils ont fait de la liberté une zone franche
et les autres vertus, faisant du bien être de l’homme,
leurs collections privées.

Mais, malgré ta vie aux champs du mal
ton arbre s’enracine dans le soleil de la vérité
et ta semence illuminée épouvante la violence frivole.

Mais, toi, fille de l’immortalité,
point ensoleillé au cercle des ténèbres,
tes veines, abris de liberté,
sont étendues comme le ciel.
Le monde l’ignore en fermant
leurs yeux à double tour.

.....La lumière est apatride

Claude Sainnécharles
Schleiden.



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