2 août 2009
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12:45
Tout ce qui est dit (y compris l'écrit) n'est, au fond, que profond mutisme.
Croissez et multipliez !
Multipliez et croassez !
Comme l'ordre est l'amorce d'un prochain chaos, le chaos est l'esquisse d'un ordre à venir.
Vivre dans le chaos ouvre souvent les yeux.
Nous sommes tous des ombres. A passer. A venir.
Je me ressemble à moi-même et cela me suffit.
Le simple fait d'être se suffit à lui-même.
On ne peut pas devenir ce que l'on n'est pas; l'être est une tyrannie.
Notre extrême, notre délirante soif actuelle de liberté s'y oppose.
Agir n'est pas forcément vivre.
La conscience de la mort, c'est déjà la mort.
Le drame est dans le soi unique...pourtant voué à disparaître.
Quand la souris accouche d'une montagne
c'est là que ça devient grave.
Le monde n'est que destruction...destruction pour recontruire.
L'esprit scientifique et l'esprit littéraire se complètent. Ils font partie de l'Homme, n'est-ce pas ?
La science, en un certain sens, a "déshumanisé" le monde.
Dès que quelqu'un souffre, ou "a un problème", physiquement ou mentalement,, les gens s'estiment impuissants à aider, à "s'en mêler", puique la médecine est là.
Ils perdent peu à peu le sens de ce qui les liait à leurs semblables.
Patricia Laranco.
Croissez et multipliez !
Multipliez et croassez !
Comme l'ordre est l'amorce d'un prochain chaos, le chaos est l'esquisse d'un ordre à venir.
Vivre dans le chaos ouvre souvent les yeux.
Nous sommes tous des ombres. A passer. A venir.
Je me ressemble à moi-même et cela me suffit.
Le simple fait d'être se suffit à lui-même.
On ne peut pas devenir ce que l'on n'est pas; l'être est une tyrannie.
Notre extrême, notre délirante soif actuelle de liberté s'y oppose.
Agir n'est pas forcément vivre.
La conscience de la mort, c'est déjà la mort.
Le drame est dans le soi unique...pourtant voué à disparaître.
Quand la souris accouche d'une montagne
c'est là que ça devient grave.
Le monde n'est que destruction...destruction pour recontruire.
L'esprit scientifique et l'esprit littéraire se complètent. Ils font partie de l'Homme, n'est-ce pas ?
La science, en un certain sens, a "déshumanisé" le monde.
Dès que quelqu'un souffre, ou "a un problème", physiquement ou mentalement,, les gens s'estiment impuissants à aider, à "s'en mêler", puique la médecine est là.
Ils perdent peu à peu le sens de ce qui les liait à leurs semblables.
Patricia Laranco.
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