CINE-DEBAT
A
L’ATELIER
Le mercredi 4 juillet 2012 à 18h
ANTIONE VITKINE :
LES ESCLAVES OUBLIES
Documentaire
Suivi d’un DEBAT animé par
Nathalie VADAMOOTOO
Le thème que nous aborderons après la projection du documentaire est celui de la traite négrière par les Arabes et par les Africains eux-mêmes. Ce fait historique n’est pas la conséquence d’un malheureux concours de circonstances.
Le film met en lumière les déboires de l’Afrique Noire, où l’abus de pouvoir et la manipulation de personnes soumises à leur leader ont entraîné la mise en esclavage de milliers d’Africains contre l’enrichissement personnel des chefs tribaux et des états coloniaux.
Un rendez-vous brûlant d’actualité pour ce 4 juillet.
Le film est en version originale française.
Nous vous rappelons que l’Atelier reste ouvert entre 17h et 18h lors des ciné-débats et que la projection débutera à l’horaire indiqué, soit 18h précises. Nous vous invitons donc à arriver un peu en avance.
Le bar restera ouvert si vous désirez consommer une boisson ou un en-cas avant le début du film.
ENTREE LIBRE.
Contact :
Dimanche Culture
sur Radio One
à 11h00
Au sommaire de cette 146 eme édition de Dimanche Culture:
Lilian Berthelot pour son ouvrage La vie Conjuguée…histoire de famille. Une manière de revisiter son arbre généalogique
Alexandra Webber Issaacs pour son premier roman Nana….Une adolescente confrontée a sa grand-mère affligée de la maladie d’Alzheimer
Nayil Kalla, un fort en thème, bachelier avec Mention Très Bien et bénéficiaire d’une bourse d’excellence
Karine Gougerot, photographe qui pilote un projet pédagogique avec les élèves des écoles primaires
Et Raphaëlle Bacqué, grand reporter au journal Le Monde pour son livre Les Strauss-Kahn
Bon dimanche…Bonne écoute !
SANTA FE.
Tienda de Las Palomas/ Latino en bras de chemise electric blue /
Arrose désespérément/ Lavandes et roses trémières /
Glouglous de la fontaine/ Une croix brulante au poitrail
Peuples de lézards se fondent dans l'aride /
Giration des ombres à Paseo de Peralta
Wimbledon au bar/Une autre pale ale Dos Exquis /
En attendant la nuit/L'espoir aigu d'un sommeil
Josh / Un gamin barbu 21 ans à peine / M'entretient /
Shots et coronas/ Il me cherche / Il se cherche
Petite déception vers Los Alamos / On pourrait traverser à pieds /
Le Rio Grande
Deux jeunes coqs / Comme colombes à la croix de St Francis /
Ils s'attisent / Ignorant le lien
Senteur capiteuse du pin Penderosa / Un dessert d'écorce /
A embrasser
Aux monts Jemez souvenir de la colère des Dieux /
Pétrification sous la cendre/ Un lit de millions d'années
Genévriers et cèdres nains agacent la garrigue /
Cottonwood trees pour poupées Kachina /
Des cyclones de poussière dans le rétroviseur
Émergence du monde premier/ Au croisement de San Ildefonso/
Black mesa comme un autel Anasazi
Arnaud Delcorte.
OGO
de Arnaud DELCORTE.
Préface de Toussaint Kafarhire Murhula.
aux éditions L’HARMATTAN
Coll. Poètes des cinq continents
Il n'y a aucune parole « humaine » qui ne soit la demeure de l'esprit. Il n'y a pas d'appel qui ne dérange nos certitudes. Pour le reconnaître, il suffit de lire Ogo comme on lit un mythe, comme on tâtonne en religion ou comme on questionne en philosophie. Ogo dit de l'homme le déracinement, l'enracinement, et le dépassement. Ogo dit que toute expérience est unique ; qu'elle est manque de terroir. Il dit l'inquiétude métaphysique et non pas la fiction d'une culture ou d'une époque.
T. K. Murhula
14 euros,
130 p.,
juin 2012
ISBN : 978‑2‑296‑96094‑7
ENVOI AU POÈTE ANONYME
Lisse ta peau dans le grain
Mais ne t’attarde pas
L’été fulmine
Mais il garde
Ton innocence- déminée
Du chahut de l’ennui
Qui explosera
A l’écart
Tu prends le train des jours
Comme il vient
Et ne t’accordes
A aucune promesse
Il fallait – il faut toujours
Voir battre l’amour
Sur le corps
Qui se débat
Avec la vitesse du monde
Entre dans la ronde
Et ravale tes possessions
En y laissant rentrer
Le vent
Ravale tes mots
En y glissant la tendresse
Et la grande bouche
De tous les âges
Te donnera un sens
Epanoui et sage
Là où tourne sans-cesse
Le rouge-gorge :
Autour de la rose des vents
Et – si par hasard –
Les amours pleuvaient –
Leur sang perlé d’écume
Te soufflerait
Des plages d’accueil –
Sans amertume –
Avec la pensée
Des sans-voix
O Poète au chant difficile
Où ricoche la pierre de l’exil
Accorde-le avec elle
Et - quand – Ici –
Les courants contraires
Semblent le broyer -
Ouvre tes lèvres
Et chuchote
Comme un secret
Ton air du grand large
Mais – O poète
Ne cherche pas l’unisson
L’horizon porte toutes les traces
Où ont battu – tant battu
Qu’elles battront encore
Sans t’attendre
Les portes
Du renouveau
Qu’un grand vent de pluie
Les ouvre
Ce sont les terres
Qui l’attendent
Et il les ensemencera
Avec l’insistance
De toutes les eaux levées
Ici qui est encore
Dans la nuit des continents
Sans fin …
Alain Minod.
1.
Le vent bruisse dans les hauteurs des peupliers
Agitation de tête tournée
Qui me grise !
2.
Poésie du vent du ballast et des talus d'herbe tremblants
Le train m'emporte
loin loin loin
Patricia Laranco.
Je verse dans les profondeurs
De la terre les gouttes finales
De mes pleurs
Qui débordent de mon calice
Et le sang des martyrs
Serviront de breuvage
A ces mille et un tribuns
Qui trafiquent les destins des miséreux
Et le combat des guerriers
S’achèvera à l’ultime jour
Quand disparaîtra la semence
De la haine
Maggy De Coster
In Le Sémaphore du temps,
Editions de La lune bleue, 2010
Je valide l'inscription de ce blog au service paperblog sous le pseudo ananda.
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