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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 20:16
Même s'ils font mal, le Mal et la destruction ont leur utilité. Le chaos est un rebrassage des cartes, qui débouche sur une nouvelle harmonie, un nouvel équilibre.
Pour que le Nouveau advienne, il faut de l'érosion et de la destruction.
On ne rend pas assez justice aux forces du chaos qui démolissent, délitent.







Notre époque se gargarise d'exaltation du féminin et autre "la femme est l'avenir de l'homme". Haro sur la testostérone ! Hou - la vilaine violence !
Cependant, il n'y aurait pas de Shakti s'il n'y avait Shiva; pas davantage y aurait-il de yang s'il n'y avait le ying.
Le masqulin "testostéroneux", actif, volontiers agressif est aussi nécessaire à l'espèce humaine que son vis à vis, le yang passif, aimant, maternel.
Pour que le monde s'équilibre, il faut que création et destruction jouent tous les deux leur rôle (complémentaire).
Trop de mollesse, trop de "féminité", et il manque quelque chose.
Trop d'élan, trop d'action, trop de rudesse, et il manque quelque chose, aussi.
Célébrer les vertus féminines, si l'on y réfléchit, ça ne veut absolument rien dire.
Les vertus féminines ne sont pas meilleures que les vertus masculines. Simplement, elles sont l'un des deux aspects de la nature humaine. Elles ont été "programmées" par la nature depuis la création des mammifères. Il n'y a pas plus de mérite à être femme qu'il n'y en a à être homme. Simplement, les femmes émerveillent l'homme, parce qu'elles le maternent et qu'elles l'attirent.
Chaque sexe joue son rôle, en fonstion de la partition de Dame Nature.
Compter sur les femmes pour "sauver le monde de la violence", quelle ineptie !











Ce que l'être humain peut être complexe, instable, imprévisible !
Celui /celle qui abrite la sagesse peut, d'un seul coup, voir émerger en lui la pire des folies !













Le sens de la démocratie, c'est, d'abord, le sens du débat.
On s'étonne souvent, en Occident, que la démocratie indienne puisse fonctionner. Si l'on y prenait la peine de mieux connaître l'âme, la culture indiennes, on saurait que des siècles -que dis-je, des millénaires - d'habitude de spéculation métaphysique et philosophique, de multiples "sectes" et écoles de pensée et de réflexion ont forgé, en Inde, un sens aigü et inné du débat et du doute.
Dès lors que l'on considère que le réel, lui-même, est une illusion, un leurre...








Chaque évènement ou phénomène peut être vu sous différents angles (parfois une infinité d'angles).
La complexité du réel prend en défaut notre logique. Au point que même la souplesse de l'esprit le plus souple n'y suffirait pas.
Ainsi, où est la vérité ?
La vérité en soi est-elle ?
Et l'essence ? Ne peut-on pas penser que l'essence est, elle aussi, un leurre ?
Chercher l'essence...n'est-ce pas chercher le dahu ou bien le loup blanc ?
Aucune essence n'est sûre, n'est à l'abri des fluctuations. Il suffit quelquefois de se déplacer, de changer d'angle d'approche et -pfuit ! - l'essence se désunifie.
Voilà pourquoi, sans doute, les Hindous attribuent à leurs déités des milliers de bras et de têtes.









L'essence est la confluence, le point d'intersection de tous les angles d'approche.













Nos règles, dans l'absolu, ne revêtent de valeur que pour nous.
Notre éthique est celle d'une société de primates extrêmement soudés et dans le même temps très querelleurs (à cause de leur mimétisme). Ni plus ni moins.













Notre société d'indifférence et d'égoïsme exacerbe chez les gens le besoin de reconnaissance.











L'homme est le premier singe tueur.
D'abord, il fut une proie, mais il renversa la situation. Il lui vient alors le goût de la prédation, le goût du sang.
Il aima à s'identifier à des animaux- totems carnassiers : le lion, le loup ou le léopard, par exemple (cf la société secrète des "Hommes-léopards" toujours agissante en Afrique équatoriale).
Il se mit à porter des colliers de canines de fauves. Le sens de la traque et de la tuerie entra dans sa nature. Il mangea de la viande et cela le rendit bien plus intelligent (du fait de l'apport de protéines). Ainsi, notre intelligence est-elle , vu sous un certain angle , directement issue de la violence qui s'est emparée de nous.









Refuser, dédaigner le pouvoir est inconcevable à ceux qui l'aiment.
Ces gens ne divisent le monde qu'en deux blocs : ceux qui l'ont et ceux qui ne l'ont pas. Ils n'interprétent votre rejet du pouvoir, votre non intérêt pour lui que comme une faiblesse. Une faiblesse qui les autorise à vous dominer, vous écraser.
Ils sont inaptes à comprendre que le pouvoir est lui aussi une forme d'esclavage.













Ignorer les déterminants naturels, biologiques chez l'homme, c'est postuler l'existence d'un "psychisme" plus ou moins indépendant de la chair; c'est se refuser à admettre l'animalité de l'homme, ce qui le relie au sous-ensemble des primates et à l'ensemble des mammifères et encore, plus lointainement, à l'immense ensemble de la Vie.
C'est oublier bien vite que l'esprit humain est la conséquence (certes, très complexe) d'une structure cérébrale et d'un agencement de neurone et de cellules gliales.
Point de psychisme (c'est maintenant prouvé) en l'absence de cerveau.
A cerveau hyper-complexe, psychisme complexe, le reste est fantasme, séquelle d'un esprit humaniste et "spiritualiste" en droite ligne issu de la pensée religieuse (judéo-chrétienne, ici, en l'occurrence).












Le problème, avec les idées, c'est que les gens se les approprient. Se les appropriant, ils les interprètent à leur façon.
Il suffit d'avoir tant soit peu une conversation avec quelqu'un pour s'apercevoir que nous n'écoutons que ce que nous VOULONS écouter (surtout en société hyper nombriliste, où chacun ramène tout à lui et reste volontiers, par amour-propre mal placé, fermé aux arguments des autres).
Dans une idée, les gens n'hésitent pas à tronquer, sélectionner. Un bel exemple (ou plutôt, un exemple particulièrement hideux) : ce que les nazis ont fait de la pensée de Nietzche. Un autre : ce que les Soviets, Mao et Pol Pot ont fait des théories de Karl Marx.
Celui qui pense, qui a des idées, devrait se dire aussitôt qu'il lui en vient une (en frémissant) : "que va-ton en faire ?"


Patricia Laranco.
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