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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 13:48

Le ciel s’éclaircit.

Les espaces recommencent à galoper. En une sorte de longue coulée d’écume moelleuse, de mouvance dansante.

La lumière des jours qui rallongent a déchiré l’écran du ciel.

Ses filaments pâlis caressent, effleurent les étagements de toits comme de l’extrémité de la pulpe des doigts…ou du bout des lèvres.

Quelque chose de vague, de mystérieux me dit le lent réveil des sèves enfouies. Me murmure, me suggère la clarté – en tant que possible envisageable.

Désormais hauts, les flancs du ciel sont parcourus d’ondes laiteuses, doucement frémissantes qui à présent savent – par le bouche à oreille – qu’elles ont enfin pour ainsi dire le champ libre.

Si vagues qu’ils soient, les rares nuages semblent afficher des coloris et des épaisseurs nouveaux, calqués sur le souvenir des chairs d’oiseaux encore portées absentes….

C’est une brèche. Précaire. Fragile. Où suintent les jours d’après. Où, entre les strates d’air, d’étendue et d’odeur terreuse diffuse, s’insinue l’écho toujours à demi avouable d’un manque futur.

Un gigantesque évidement pourrait nous engloutir. Demain .

Dans une unique flamme qui serait celle – toute informe – de notre attente.

 

 

 

Patricia Laranco.

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 13:47

L’OISEAU.

 

 

Quand ton cœur de mésange

Pénétrait mon cœur

Je te faisais patte blanche

J’arrondissais mes paumes

Sur ton rêve

Où se cachait

L’oiseau abandonné

 

Il volait dans ma tête

L’oiseau du crépuscule doré

Sans jamais se blesser les ailes

Aux parois de mon crâne

Il restait prisonnier

Jusqu’au petit matin

 

Les trilles de l’aurore

Forçaient les nuages

Je me tenais debout

Au bord de l’orage

Pour le voir s’envoler

Jusqu’au retour de la nuit

Où je l’attendais

 

 

Jean Botquin.

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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 15:10
VENDREDI 8 FEVRIER 2013

 

 

 

 

 

 

à 17h 30

 

 

 

 

 

 

à la FNAC du FORUM DES HALLES,
Espace Rencontres - Niveau 2 du magasin

 

 

 

 

 

 

aura lieu

 

 

 

 

une RENCONTRE-DÉDICACE
avec

Alain  MABANCKOU

 

 

 


 

 

à propos de son livre publié au SEUIL 

 

 

 

 

 

Lumière de Pointe Noire

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

ENTREE LIBRE.

 

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 16:31
SAMEDI 16 ET DIMANCHE 17 FEVRIER 2013

 

 

 

 


à L'HÔTEL DE VILLE DE PARIS

 

 

 

 


avec :
- la présence de 145 auteurs
- des dédicaces
- des tables rondes
- des rencontres
- des expositions (peinture, photo, BD)
- un café maure
- un espace revues
- un espace jeunes
etc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Programme complet à télécharger sur :

http://www.coupdesoleil.net/pdf/l0060213132345.pdf

 

 

 

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 16:18

 

En francophonie, les femmes sont devenues très présentes dans la littérature. Pour mémoire, il me suffit de rappeler à notre bon souvenir des noms tels ceux d’Amélie NOTHOMB, pour la France, et d’ANANDA DEVI pour l’Île Maurice, dans le domaine du roman. D’autre part, les essayistes –souvent scientifiques et universitaires – abondent.

En poésie – domaine marginalisé, de plus en plus ignoré des médias et méconnu du grand public – les portes, aussi, s’ouvrent. Les innombrables revues spécialisées en la matière, tant en France qu’au Québec, ou en Belgique, font à l’heure qu’il est une part assez belle à la fameuse « parité ».

Pourtant, l’image – traditionnelle, millénaire – du poète (nom toujours masculin) a encore la vie dure. Dans l’esprit des gens, LE POETE est un homme, pour qui la femme ne peut être que muse, que source d’inspiration, idéal « courtois », soutien quasi maternel. Une sorte de « grand enfant » hyper-sensible – et donc, proche de la femme – un « complice » de cette dernière, certes, mais un complice  qui la célèbre tant, qui idéalise tant son « mystère » et l’émerveillement que celui-ci lui inspire qu’il ne peut pas vraiment s’habituer à voir en elle une égale au sens propre.

Traditionnellement, d’ailleurs, la création – que dis-je, la culture même – sont vues comme d’essence masculine. C’est là un conditionnement multimillénaire qui imprègne encore, consciemment ou non, un très grand nombre d’esprits humains et qui, par conséquent, n’est pas facile à faire reculer. A l’homme, la vie dans l’espace public, l’expression et l’affirmation de soi (entre autre, par la création), l’indépendance, la liberté de penser, d’être ; à la femme, la sphère affective, privée, la discrétion, la séduction, le « pouvoir de l’ombre » et la tendance à se dévouer à autrui…

Rien d’étonnant, donc, finalement, à ce que, dans le royaume somme toute encore assez « vieux jeu » de l’écriture poétique, ce qu’il est convenu d’appeler « le plafond de verre » continue de se faire sentir. Car peu, très peu de femmes, encore aujourd’hui, ont la chance et l’insigne honneur de se voir accorder la suprême reconnaissance. Si les anthologies publiant, auprès des poètes mâles, un respectable nombre de femmes sont maintenant légion dans le microcosme poétique francophone, il n’en reste pas moins que les anthologies les plus cotées, les plus officielles – celles qui sont les plus susceptibles d’avoir accès à une certaine « publicité » au travers de la présence sur les rayons des bibliothèques et/ou des librairies demeurent des anthologies très massivement marquées par la présence masculine.

C’est ce constat – étrange, voire irritant à nos yeux désormais résolument modernes, épris d’égalité et de justice (« Présence maximum de 6% de femmes dans les nombreuses anthologies de référence ») – qui a amené, en 1993, le couple d’artistes que formaient Christiane LAÏFAOUI et Jean-Claude ROSSIGNOL à concevoir un « projet d’anthologie de Poésie féminine internationale contemporaine de langue française ».

S’ensuivit, en janvier 1996, la création d’une association intitulée « Les Messagères du Poème », ainsi que tout un (remarquable) travail de quête visant à rassembler des textes de très nombreuses femmes poètes, en provenance de toute la sphère d’expression française et même aussi, de pays où la majorité des gens ne pratique pas la langue de Molière (le Japon, la Tchéquie, par exemple).

Mais une telle entreprise – titanesque comme on l’imagine – ne pouvait que s’avérer de fort longue haleine et, en 2010, au moment du drame que constitua le soudain décès de la regrettée Christiane Laïfaoui, elle n’avait pas encore été menée à bien dans sa totalité.

La perte de Christiane a endeuillé le monde de la poésie féminine et, très vite, dès l’année de sa disparition, son compagnon et partenaire dans l’aventure de l’anthologie, Jean-Claude Rossignol, a estimé indispensable de lui rendre un hommage en publiant un recueil qui réunirait certaines des poétesses que Christiane et lui avaient sélectionnées pour parution dans leur ouvrage final.

Ce livre est donc, en tout premier lieu, une « Elégie » en mémoire de celle qui fut « une Messagère internationale du poème » au féminin. Encadrés par une évocation de Christiane par Armand GAUSSET ( une femme de conviction […] à l’engagement total – une découvreuse de talents, de voix féminines neuves, une quêteuse de différence ) et par un texte de Jean-Claude Rossignol, assorti d’un Mémoire sur Christiane Laïfaoui et Historique des Messagères du Poème , illustrés par une magnifique photo noir et blanc de Christiane Laïfaoui prise par Chris BESSER, on y trouve des poèmes et textes poétiques de 26 auteures, issues de « 13 pays » et « 4 continents », parmi lesquelles figure, bien évidemment, Christiane Laïfaoui.

Bien entendu, la diversité des voix proposées est très grande : Bergère de la lumière, sans même sans même savoir qu’elle était aux aguets elle tenait son cœur vert et nu spacieux assez pour y loger des souvenirs et des arceaux de ciel (Gabrielle ALTHEN, France) ; Dis à quel instant / tes ancêtres ont saisi / le feu noir du soleil / pour l’appliquer sur leur peau / quelle aube calcinée / a versé ce voile de soie / sur vos corps ? / J’effleure le lait de nuit / de ton visage […] j’écris la peur violente / de ne plus te toucher (Andrée APPERCELLE, France) ; L’azur de tes yeux / m’a appris le silence / l’incertitude sereine / de toute conviction // où les questions / n’ont pas de réponse (Aïcha ARNAOUT, Syrie) ; Emigrés, immigrés, éternels migrants / Déracinés, on laisse quelques racines profondes / partout où l’on pose les pieds. / On bâtit un foyer de trois pierres volcaniques / mais on n’allume pas le feu (Jana BOXBERGER, Tchéquie) ; Seule / Dans l’après-demain / Elle s’est glissée à côté des arbres (Paule BRINDEAU, France) ; Fatima avait une voix légère, chaude et ample comme une gorge de tourterelle […] mes amies très très précieuses, bien plus précieuses que n’importe quel bijou, vous êtes souvent dans mes rêves…Mes amies, où êtes-vous mes amies ? (Geneviève BUONO, Algérie) ; Intolérable : ton amitié rieuse, cruelle, enfantine, forte, ne se partage plus qu’en miettes de souvenirs – Cassée, la mécanique précieuse, infiniment fragile d’une vie – Brûlée. En cendres. Les nuages ajoutent une montagne aux monts, s’escaladant vigoureusement ; un quartier de lune s’affiche – (Francine CARON, France) ; « La pluie – héron sans logis - / langera toute l’Europe / gommera les reliefs / et les rivières les reliefs / et les rivières seront enceintes […] Sarcophages de nuages / Solitude ? / Errance du regard… /  Dehors derrière les fortifications de la pluie / j’écoute / l’oiseau qui ne veut plus chanter (Jocelyne CURTIL, France) ; Alors ? / Silence ! / la mort est là / Qui nous efface / A chaque heure / Qui passe […] Elle passe et laisse des traces / Des traces indélébiles / Comme une amie intime / Elle s’invite dans l’antre / De notre vie (Maggy DE COSTER, Haïti) ; près de la mare / un temple miniature //  sur l’escalier / petits cailloux // au sommet / bouddha en lotus // zen en halo (Nicole GDALIA, Tunisie) ; la femme amour / porte dans ses mains / un corps calciné d’espoir (Rébecca GRUEL, France) ; Les incantations qu’elle a retenues éloignent le soleil / qui halète / derrière ses vitres / car seule l’eau a sa confiance elle seule sait faire parler le jonc / Une brique sous chaque aisselle elle s’enfonce / dans la pluie / le khôl autour de ses yeux la protège / des éblouissements / le gel durcit la pointe de ses seins / Elle lave le fleuve lave son ventre sourde aux cris des abeilles et du pain / va à la mer comme on va à l’herbe (Vénus KHOURY-GHATA, Liban) ; Les pierres, bien plus que les hommes, se souviennent des morts. De tous les morts. Et de la lumière d’hiver qui suinte des blessures du ciel // Qui, dans mille ans, pourra témoigner de notre complicité ? […] Qui pourra encore user du langage des pierres pour se nourrir de toutes ces vies consommées ? (Colette KLEIN, France) ; Dégrin / goler / brinque / baler / dans l’air / sans appui // tourner / tourner / tourner / dans l’espace / tournoyer / tout noyer / se noyer (Nicole LAURENT-CATRICE, France) ; au JT de 20 heures / du ciel d’Afghanistan / les bombes américaines / pleuvent sur Kandahar // hier / hauts plateaux d’ocre pastel / désert de souveraine humilité / défloré jusqu’à l’oubli / de béances écarlates // et dans la vallée / la terreur / dynamite ivre-folle / destitue les bouddhas de Bamyan / pulvérisés jusqu’à l’oubli (Christiane LAÏFAOUI, France) ; Le soleil roux / qui défait les bouquets de mains / qui institue nécessité de cécité […] Le soleil roux roue motrice de l’univers / batifolant de bras en bras de blé en blé / dédoublé par effet caverneux de miroirs / ivre de ses propres démultiplications / comment le capturer dans la coque des mots / dans le dégorgement des repaires d’écume ? (Patricia LARANCO, Île Maurice) ; Sa peau mie de pain plus jolie / qu’une pierre de lune ouverte (Dominique LE BOUCHER, France) ; Je voudrais / Suivre à la chaîne l’éclair qui s’embourbe / Dans son fourreau lapidaire / Le brasier endormi qui a brûlé son fumier / A fécondé la terre / Au vol je saisis les cigognes, les voiliers / Je marche à larges enjambées/ Je me botte, je traverse les sept lieues / Les quatre mers / Et les trois océans // C’est la foudre qui a médité son coup / En travers des saisons / Qui porte son char de solstice en solstice (Nadine LEFEBURE, France) ; puisque tu y croyais / la parole d’une femme / pesait tout le poids / des mots qui jamais / ne sont prononcés […] nous y avons cru aussi (Susanna LICHERI, Italie) ; Elle tient maison ouverte ! / Elle y reçoit les fatigués, les rongés du dedans, / Ceux que la vie trop courante a usés. / Les éraillés, les exténués. Leur trame est à vif. / Elle n’y touche pas. […] Il règne dans la chambre la paix des profondeurs. La voix s’est retirée, mais l’écho subsiste.(Colette NYS-MAZURE, Belgique) ; J’ai tant envie / de silence / que je peins de blanc / les feuilles blanches / j’écris / à l’encre invisible / des mots exsangues / vides / comme après le cri / Tailler les mots / jusqu’aux cristaux / invisibles / les épuiser jusqu’au silence /  saisissable / Faire son chemin de pierres / cœur nu / revenir au point / de tous les départs (Bojenna ORSZULAK, Pologne) ; Tu habites aujourd’hui / Une maison d’encre et de papier […] désormais / tu te confies / aux plantes et à la pluie / et le vent porte loin vers la mer / les mots dont tu déplies les ailes / au fond de la nuit (Cécile OUMHANI, Tunisie) ; Cette absence / si pleine de mots / entrebâillés. […] Le temps n’est-il pas l’alternance / de vie…de mort…/ et la mort…un autre soleil ? (Claude SPERRY-FONTANILLE, France) ; Le soir continue à abreuver / Les murs / De sa lumière (Marie SUNAHARA, Japon) ; Collines, montagnes, pics, sommets. […] Pourtant, une sorte de fraternité nous unit, / Une séduction, une connivence, un dualisme, / Amour et méfiance, / Je passe et vous demeurez / Mais qui de nous deux a la conscience ? (Victoria THERAME, France) ; Tout sera, car je suis / fantastique animale // Enfant illégitime / d’une grotte…/ et d’une étoile. […] Je chante l’inconnu / un continent d’oiseaux (Élodia TURKI, Espagne).

Ainsi que vous pouvez en juger à la faveur de ces quelques citations, nous avons affaire, là, à un livre qui, de part en part, vibre d’élan, de gravité, de sensibilité au monde. En bref, de souffle poétique.

Oui, Christiane avait bien initié, mis en marche une dynamique, que cet ouvrage, à sa manière, illustre et salue pleinement. Il est plein d’elle, plein de ce en quoi elle croyait, de ce pourquoi elle s’est tant battue. C’est une sorte de livre d’adieu…mais il résonne tout entier de sa présence.

Elle serait – sans nul doute – grandement satisfaite, et fière de voir que son travail acharné, son œuvre inlassable poursuivie aux côtés de Jean-Claude Rossignol a eu, en définitive – au terme de tant d’actions en faveur de la beauté, de la qualité de la poésie féminine (6 anthologies, toutes parues suite à des récitals de femmes poètes, organisés à Paris de 1996 à 2001) – un tel aboutissement.

Un livre émouvant, beau, précieux que je ne saurais trop conseiller de lire.

 

 

 

P.Laranco.

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 13:09

012.JPGPatricia Laranco.

(stylo à bille noir sur papier, photo retouchée)

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 13:00

Ce sera très simple et très bref, comme une fête impromptue qui viendrait réveiller l’aube. Ce sera comme une danse qui viendra secouer encore un peu l’arbre de nos petits silences complices. Et nous irons par les chemins, suivre le son des flûtes, et danser encore jusqu’au bout de la nuit, pour le seul plaisir de vivre.

 

 

Xavier Lainé.

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5 février 2013 2 05 /02 /février /2013 12:08

QUAND LE GRAIN NE MEURT.

 

 

D’emblée, la croûte de la miche impressionne, image, complète, ou peu s’en faut, d’un paysage montagneux avec pistes et sentiers : on croirait avoir vue sur les Chic-Chocs, l’Apennin, voire quelque région du Pakistan. Un confus amas éruptif s’est coulé dans la fournaise astrale où s’affermissant, tentant de durer, il s’est fait reliefs : vals, croupes, replis, failles…Surfaces désormais clairement structurées, galbes calqués, dirait-on, sur les mammelonnements de la terre, la palette du jour, en ses frémissements, au plus intime les rissole, les mordore. La main, irrésistiblement, s’y porte, l’effleure d’abord, pour jouir de leur grain, tel celui d’un précieux papier de cuve (plus civil, moins grossier certes que tissu de cuculle) – ou celui d’une peau.

 

C’est alors que s’accroit l’envie de fraser. Aux paumes, aux doigts, avant les lèvres, une chair s’offre, plastique et douce ; auprès d’elle reverdit l’allèchement de vivre, dussions-nous être atteints du haut mal des ardents : par ces temps d’oxygène réduit, respirerions-nous, sans elle, encore ? Je ne sais pas, je ne sais rien de ce qui vient, sinon la dure faim d’être avec toi, et l’irrésumable brûlure.

 

 

 

François Laur.

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 14:15
Une halte poétique pour vous...le blog de Marie-Claire BURGOS / Claricorne :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

http://claricorne.over-blog.com/

 

 


 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 13:11

BOLOMNWEL.

 

Bolomnwel

zur laniverser ti Zezi

dan mo sulye

mo ule enn mitrayet

ek de grenad

bolomnwel

pa gayn per

mo pa pu tuy person

mo pa enn teroris

lavyolans pa dan mo kiltir

dayer mo pli meg ki enn fey

papye ermel

li kler gran dimounn-la

pa finn design mwa

pu deklar Rambo

bolomnwel

donn mwa mo mitrayet

ek mo de grenad

mo zis anvi kone

kone ki si mo ule

mo kapav desann dan lari

pu eklat de-trwa sinbol

premie tomem

bolomnwel

avek to gro lagel

kuler manti

- zame finn konpran

kifer zanfan ris to donn gro kado

zanfan miser to donn

puppet plastic made in Trululu –

avek to surir ankuyonad

to leker ansilkan…

to enn kamuflaz

pu enn system

pa par azar

si to ruz ek blan kuma Coca Cola

to ekziste zis

pu donn kapitalis bonn konsyans

pu pas diber ar zanfan bondye

ala bolomnwel

san rankinn

pa bliye mo mitrayet

ek mo de grenad

 

mo pu netway mo sulye

byen prop

 

 

 

Wilson Bégué.

 

 

 

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  • : Ce blog s'intéresse à la poésie, à la littérature de l'Océan Indien, à la philosophie, aux sciences, à l'Homme et au sens de la vie.
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