GOLEM en action (autoportrait)
Photos : P.Laranco
GOLEM en action (autoportrait)
Photos : P.Laranco
La pluie
et son bruit endormant,
bruit de mangue mûre qui tombe
puis, l’espace qui
rétrécit
soudain
plus rien
que
le bonheur
Patricia Laranco.
Dear Friends, Dear Poets
Greetings…
I invite you to visit my personal website
Best Regards
Hussein Habasch
Bonn
= le songe
si aucune voix ne veut parler il faut partir, ne plus revenir chanter, danser, pleurer, prier maudire la nuit, changer l’avenir imiter P icasso pasticher Dali copier mot à mot mille pages de Loti écrire pour calmer la rage en singeant Prévert déchirer chaque page recommencer à l’envers prendre la vie devant soi et si la soif d’écrire me ronge pour tuer le désarroi écouter l’ange conter le songe
Zorica Sentic *
an impulsive dream
If no one wants to talk it is necessary to leave, never to return run without reservations to dance, to sing, to pray, cry denounce the Night, change tomorrow to copy word, by word a thousand pages of Loti to duplicate P icasso
to parody Daly
to write, to calm your own restlessness to mock Prever tear up every sheet to start upside down to get a hold of your life although still striving for writing to kill the mess and to hear an angel who will whisper quietly your own impulsive dream
Zorica Sentic Anglais Jelena Pavlovic
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cudljiv san
ako ni jedan glas nece da progovori treba otici, ne vratiti se bez povratka pobeci pevati, igrati, moliti se, plakati proklinjati Noc, promeniti sutra imitirati P icassa parodirati Dalija kopirati rec po rec hiljadu strana od Loti pisati, smiriti svoj nemir majmunirati Prevera pocepati svaki list poceti naopacke uzeti svoj život u svoje ruke i ako žed za pisanjem me grize da ubiješ nered slušati andela koji ce ti šapnuti tiho tvoj cudljiv san
serbe Zorica Sentic *
de droom
als geen enkele stem wil spreken men moet vertrekken, niet meer terugkomen zingen, dansen huilen, bidden de nacht verwensen, de toekomst veranderen P icasso nadoen Daliparodiëren duizend bladzijdes van Loti letterlijk kopiëren schrijven om de woede te kalmeren terwijl Prévert na te doen elke bladzijde verscheuren aan de keerzijde opnieuw beginnen het leven voor zichzelf nemen en als de dorst om te schrijven me knaagt om de verwarring te doden luisteren naar de engel de droom te vertellen
Zorica Sentic néerlandais Paul Dauwe
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Sur le site de Patrick CINTAS, PORTAIL DU CHASSEUR ABSTRAIT, une nouvelle récemment publiée de Patricia LARANCO, La Proscrite ,ainsi que plusieurs nouvelles de Zorica SENTIC.
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Bonnes lectures !
P.L
pas normal
il tient debout, penché, déhanché
pour dormir, pour manger, pour respirer
ses bras déployés, il s‘envoie en l’ air
son cerveau, enraciné dans l’ enfer de la terre
toute l’ année, il a des feuilles fanées
de temps à autre, il se met à me parler
mon arbre est anormal
c’ est un mâle
j’ écorce son torse
j’ enlève sa sève
je sombre sous son ombre
défeuille ses feuilles
lui me fait un clin d’ œil
son gland mur me capture
ah ! la nature
son gland bandant
son gland débandant
bandant, débandant, débordant
les chaînes de mon chêne m’ enchaînent
mon arbre je l’ aime
mon arbre m’ aime
c’ est normal
c’ est un mâle
l’ année
prochaine
translated by Jelena Pavlovic
mon arbre
a mon arbre que j’aime mon arbre
debout penché déhanché
pour dormir pour manger pour respirer
ses bras déployés il envoie en l’air
ses feuilles fanées mes mots rapiécés
c’est un mâle il me parle
j’écorce son torse
j’attire sa sève
sombre dans son ombre
son fruit mûr capture
dénoue mes feuilles
mon
arbre
que
j’aime
mon
arbre
qui
m’aime
ses racines
Photos : P.Laranco.
“ALFONSINA, MIS GANAS”
El río travieso
y sus frías aguas,
no tiene elegidos
en su deambular,
la vio esa noche
tan triste, abatida,
le dijo dancemos
hasta el ancho....mar.
Allí fue ALFONSINA
pasiones y versos,
cansada de todo
se dejó llevar,
hasta los confines
de las almas muertas,
las penas pasadas
quedarán ....atrás
.
Porqué a los sensibles
en su interior volando,
la vida les paga
con ingratitud,
tan sólo la luna
en el firmamento,
alumbra sus pasos
les da....beatitud.
Que las nubes se vistan
con sentidos poemas,
y hermosas melodías
que nos hagan soñar,
cerrando los ojos
la tendremos a ella,
y en un verso encendida
ALFONSINA....estará.
Tal vez algún día
el mundo se pare,
y un abrazo grande
nos hermanará,
aunaremos fuerzas
detrás de ideales,
y envuelta en poemas
ella....partirá.
Haremos la fiesta
más linda y sublime,
vendrán los poetas
que hablan con DIOS,
la gran anfitriona
será ALFONSINA,
viva la utopía
yo creo....¿y vos?.
“VIEJAS QUIMERAS...”
La escena pareciera haber sido preparada por algún duende travieso, lo nuestro fue como el mar, que con sus aguas tan cambiantes, es un perpetuo recordatorio de una lejana
soledad... LA TUYA Y LA MIA.
Me acuerdo hace mucho tiempo, la reunión era en la casa de alguien conocido, los personajes unas cuantas chicas y algunos jóvenes alegres y alocados típicos de la
época, entre ellos: UN SERVIDOR.
Después de haber agotado un montón de temas, estábamos hablando de pintura y discutiendo sobre abstractos y figurativos, ¡de repente apareció!: su presencia
fue tan impactante como una pincelada azul sobre un fondo gris claro.
Al rato, se creó entre nosotros una corriente de afinidad y de amistad tan grandes, que las confidencias comenzaron a ser moneda corriente entre los dos.
Me hizo cómplice de un gran desencuentro amoroso con un muchacho que dejó el barrio, marchándose tras una utopía para nunca más volver.
Ése era el motivo, por el cual no quería compromiso con ningún hombre; por lo menos, hasta que las heridas cicatrizaran...
Después, los años, el tiempo que parecía volar y la marea de la vida, se confabularon para que nuestra amistad, fuese un eterno desencuentro.
Hoy, desde este punto cardinal de mi existencia, me di cita con los recuerdos; yo, que en la calesita de la vida nunca saqué la sortija, sólo pido un ferviente deseo.
Me gustaría que el destino me sorprendiera con una linda jugarreta y que ella, la promotora de este sueño, me recordase desde el fondo de su corazón; y, que la magia de
los deseos haga un encuentro en cualquier esquina del viejo y añorado barrio de ayer.
Nos veo a los dos, tomados de las manos y retomando esas lindas pláticas de antaño. Sería un lindo motivo para confesarle, que sin saberlo, fue la musa
inspiradora de mi primer verso.
Volando a bordo de mi imaginación, me veo frente a ella, que con un mohín mimoso me pide que se lo lea; entonces, con un poco de vergüenza y secándome
un travieso lagrimón le diría...
ME HABLABAS DE AMORES
Y DEL VIEJO BARRIO,
TAMBIÉN DE UN MUCHACHO
QUIEN NUNCA VOLVIÓ,
QUE SE FUE HECHIZADO
TRAS UNA QUIMERA.
FUE UN SUEÑO QUERIDO,
QUE EL TIEMPO...MATÓ.
Boris Gold
(Buenos Aires)
Ce matin, sur AOL, dans le site Le.Monde.fr (rubrique Politique), il m’a été donné de lire un article qui nous apprenait que le New York Times stigmatisait les mesures sécuritaires décidées récemment par le gouvernement français, et, en particulier, celle à ses yeux la plus choquante, le projet d’une déchéance de la nationalité française applicable aux citoyens français d’origine étrangère coupables de délits.
En Amérique, on ne revient jamais sur la nationalité (même quand elle est acquise). Elle est, précise le grand quotidien U.S, solidement garantie par le 14e amendement.
Et d’enchaîner : « [Sarkozy] attise dangereusement les passions anti-immigrées » et anti-Roms (donc xénophobes) des « électeurs français de souche ». Il se veut « homme de poigne » et homme manieur de « mots incendiaires » et « inquiète les membres de la droite traditionnelle » française.
Le président serait donc un démagogue qui joue avec le feu ?
Ou, plutôt, un « pragmatique » qui surfe dans le sens de la vague de banalisation du bon vieux « racisme ordinaire » ?
Toujours d’après Le.Monde.fr, 2 Français sur 3 disent se sentir, actuellement, sous la menace de l’ « insécurité », et le pire est sans doute qu’à présent, cette attitude, tant au niveau de l’opinion publique (sondage) que des partis politiques, dépasse le traditionnel clivage droite/gauche.
De façon générale, le rapport annuel de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme se montre encore plus « alarmiste ». Il fait le constat d’ « une certaine montée du racisme et de la xénophobie », prioritairement à l’encontre de la religion musulmane. Le coup de projecteur quasi perpétuel des médias n’y serait-il pas pour quelque chose ? Et ce genre de consensus n’a-t-il pas de quoi semer l’inquiétude ?
Pour la Commission, ce phénomène serait lié aux problèmes qu’induit la crise.
Mais pourquoi ne pas y voir, aussi, un des effets de l’embourgeoisement, couplé à un retour en force des valeurs sûres, traditionnelles (en réaction aux ruptures instaurées par la génération soixante-huitarde) ?
Commentaires :
L’ « insécurité », c’est toujours l’Autre.
Une société plongée dans le doute a besoin de bouc-émissaires.
Cette insécurité ne serait-elle pas plutôt la traduction d’un doute, de l’incertitude, d’ un diffus sentiment de menace touchant un passé que l’on perd, une identité forcément en voie de métamorphose, du fait de la mondialisation ?
P.L
LES HAUTS ESCALIERS.
Le vent souffle dans les hauts escaliers
tout près
du ciel désormais à portée de la main
mais à force de s'élever
les escaliers
ont fini par se perdre au cœur de la nuée
les voici qui sont devenus si éloignés
qu'on ne peut plus les atteindre, ni les gravir.
Les portes battent
avec un son lourd, résonnant
pareil à celui qui sonne dans les clochers
pareil à celui qui cloche dans les sonnets
le vent les arrache quelquefois à leurs gonds
et le ciel cherche toujours
à les remplacer
par ses écharpes de nuages vaporeux
d'où jaillissent non pas des lapins magiciens
mais d'immenses colombes aux ailes immaculées
leur donnant quelque peu des airs de Christ en croix...
Là-bas
tout en haut
les colimaçons du ciel
s'effritent, frôlés par les tranchants du jet stream
les fabuleuses chevauchées de la nuée
s'arquent avec de soudains cabrements de dauphins,
tout frisotte, énorme, dans une irisation
glaciaire, aiguisée
comme de la banquise.
Les troupeaux circulent,
se bousculent à loisir
à grands coups de sabot,
les vents hachent menu
tout le menu fretin
de degrés étriqués, coincés, tordus, velus.
Le désert est en marche, juste sous nos pieds
n'est-ce pas sûr que l'avenir est pour bientôt ?
EUROPE.
Pierre léchée par les ciels froids
par les nues aux mufles mouillés,
le matin est creux
et rêveur
Pierre embrassée d’un cercle bleu
où s’ébattent, en la frôlant
formes d’un blanc bien détaché,
suspens de courts corps cotonneux
pareils à des embarcations
aux flancs neigeux et sans défense.
Le ciel se met à me toiser
du haut de son flegme distant ;
juste à son aplomb, les pavés
baveux que l’ombre retient
dans sa fosse, en secret
hoquètent
où sont les grands soleils mordants,
tonitruants, qui vous rôtissent ?
Nous sommes là : constamment plantés sur des seuils,
ne regardant la vérité
que d’un seul œil
que d’un seul œil-soleil
solidifié au sol,
empalé comme un vampire convalescent.
Nous sommes là ; souvent assommés de sommeil,
de sommes-veilles qui ravaudent le passé,
l’extirpent des nids de nuit et de buissons
à des années-lumière de nos chevauchées.
Nous sommes là, souvent prisonniers incertains,
la tête tournée vers quelque sens interdit,
quelque voie sans issue aux clins d’œil racoleurs ;
dans l’épaisseur des mots
peut-on trouver
son corps ?
L’espace est lisse
et moi, dessous
et moi, dedans
je vois grandir
son élasticité, je le
sens s’étirer, il est
d’huile
je m’insère dans sa coulée,
entre ses strates d’abstraction
laiteuses qui portent l’odeur
d’un vent hochet chargé de pluie ;
tout se désencombre alentour
son glissement caoutchouteux
éloigne encore les objets
qui sont de plus en plus distants
sa volonté de raréfier, de faire place nette
agit
pour imposer la liberté
dans sa géométrie brutale.
Pavés sonores et trottoirs blancs
se dérobent sous les souliers
comme des points de fuite hâtifs
tracés de dissolution.
Bientôt deux parallèles vont
celle du chemin et du ciel.
Patricia Laranco.
Je valide l'inscription de ce blog au service paperblog sous le pseudo ananda.
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Annuaire de voyage