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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 15:05

Pouvoir et besoin de pouvoir faussent, dénaturent et souillent les rapports humains.

 

 

 

Ce que les gens obsédés par le pouvoir peuvent être assommants !

 

 

 

Si les gens aiment si peu qu’on les aide ou s’en montrent si souvent ingrats, n’est-ce pas le signe que la gratitude est un des plus pesants fardeaux qui soient au monde ?

 

 

 

De Paris, un homme pourrait dire que c’est une magnifique allumeuse.

 

 

 

Nous menons tous une double, si ce n’est même une triple vie : plongés dans la concrétude que nous sommes, nous agissons ; nous imaginons et pensons ; et pour finir , nous rêvons, durant la nuit, dans notre sommeil. Reste à savoir lequel de ces niveaux d’existence a le plus de valeur…

 

 

 

L’attachement affectif est le plus grand ennemi du sens de l’observation.

 

 

 

Croître en sagesse, en raison, en sûreté de jugement, c’est se désengluer de l’affectif, s’en distancier.

Un jugement encombré de réactions d’ordre affectif est un jugement faussé d’avance.

 

 

 

Tout subordonner à l’objectivité la plus grande possible.

 

 

 

Un jugement vrai , seul digne de ce nom (si tant est qu’il soit possible) est un jugement distancié des plaisirs du moi, des exigences de l’affect.

 

 

 

Avaler des couleuvres – et même des vipères – a du bon : ça nous rend plus humbles.

 

 

 

L’Homme doit-il obéir à sa nature telle que la Nature l’a programmée ou bien à ce qu’il y a de contre-nature dans sa nature ?

 

 

 

L’Homme est révolte. Il voudrait toujours aller plus loin que lui-même.

Comme l’illustrent bien les mythes de la pomme d’Adam et d’Eve, et celui de Prométhée, il a la transgression en lui.

Ce désir qu’il a de briser ses propres carcans est-il fait de nature ?

 

 

 

Les génies chinois et indien n’ont rien à envier à celui de l’Europe.

 

 

 

La vie n’est qu’une courte parenthèse dans l’histoire de la mort…à moins, tout bien pesé, que ce ne soit rigoureusement l’inverse.

 

 

 

Nous sommes peut-être des phrases que des points de suspension prolongent…qui sait ?

 

 

 

De quelle manière interpréter le besoin de stimulation intellectuelle propre aux « surdoués » ?

Par un cerveau plus « autonome » que celui des autres êtres humains ? Un cerveau devenu « vorace de connaissances » du fait de ses propriétés créatives particulières, exactement comme le corps est avide de nutriments qui l’entretiennent ?

Quelle que soit la volonté de cet être, son cerveau prend le pouvoir.

 

 

 

Où est l’origine de la haine, de l’intolérance, sinon dans l’ego ?

Quelque part, ce que nous appelons le Mal n’est-il pas profondément, intimement lié à la volonté d’être, de persévérer dans son être et, donc, avec le combat même de la Vie ?

 

 

 

L’ego est une prison dangereuse pour soi autant que pour les autres.

 

 

 

Connaître, connaître plus et mieux implique automatiquement de mettre son ego à distance, de s’ouvrir à ce qui nous est extérieur en s’oubliant quelque peu soi-même.

 

 

 

C’est toujours la stupidité de l’orgueil, de « l’amour-propre » qui se rebelle contre la démarche d’apprendre, la nécessité de progresser dans la connaissance.

 

 

 

Celui qui étale son « bel esprit » dans le seul but d’impressionner, de séduire n’est aucunement un « bel esprit », mais un fat. Il utilise la connaissance, en fait un moyen, non une fin.

Il se fout pas mal de transmettre, ainsi qu’en témoigne, d’ailleurs, sa sainte horreur du dialogue, de l’écoute, de l’échange verbal véritable. Ce qui l’intéresse, c’est la violence, le triomphe de la séduction.

 

 

 

Cette méfiance animale qui accueille toujours le nouveau venu !

La fermeture instinctive, conservatrice des groupes humains !

A tout coup, le « nouveau », l’inconnu crée une rupture d’équilibre.

Il doit franchir d’abord une sorte de « sas d’entrée », traverser une période de mise en observation qui, bien souvent prend la tournure d’une mise en quarantaine.

 

 

 

Le monde est, indépendamment de ce que nos sens en perçoivent.

Mais n’empêche…il n’est, aussi, qu’en fonction de la perception qu’en ont nos sens.

 

 

 

L’Occident s’accroche à l’orgueil humain, à l’idée que l’Homme peut tout expliquer, tout maîtriser.

Dans les traditions d’Asie, on privilégie, au contraire, l’écrasement de l’Homme par quelque chose d’immense, de cosmique, qu’il ne peut atteindre qu’en renonçant à expliquer et en se maîtrisant lui-même.

 

 

 

Etrange cas que celui de l’Homme, qui ne sait pas maîtriser son âme (ni, au reste, son corps), mais prétend – et arrive parfois – à maîtriser des forces cosmiques !

 

 

 

Une âme encombrée d’un primate.

Un primate encombré d’une âme.

Pour résumer, n’est-ce pas ça, l’Homme ?

 

 

 

La condition de l’Homme, c’est, d’abord, celle d’un écartèlement.

 

P.Laranco.

 

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