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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 10:36


Je fermerai les yeux

Il n'y a rien de plus simple

 

 

 


 

Un jour de parfaite lucidité

Ni proche ni trop loin de moi

 

 

 


 

Étranger à mon propre espace

Dans ces instants de crépuscule

et de lassitude intérieure

 

 

 


 

Somnambule à toutes ces contraintes inachevées

 

 

 


 

Avec pour seul inventaire

ton visage pour unique paysage

 

 

 


 

Je me fous

de mes certitudes païennes

de ma fausse dévotion chrétienne

de mon bouddhisme exacerbé

 

 

 

 


Fux et reflux

 

 

 

 


je n'ai que faire des vos ténèbres incertaines

 

 

 


Je voudrais vivre de toute part

Ressentir de toutes les manières

 

 

 


 

l’excès de tendresse

la pâleur craintive de l'angoisse

La froide furie du destin

 

 

 


 

Les signes de ta main qui me retient

 

 

 

 

 

 

 

 


Rien ne m'attache à rien

Je recherche une paix absente

 

 

 


Pouvons-nous être

comme nous devrions être

 

 

 


 

Voir et entendre

 

 

 


 

On n'entend que ce que l'on voit

à l'intérieur de soi

 

 

 


 

Papillon qui passe

 

 

 


 

Cette furtive impression

d’emplir le vide énorme de la nuit

 

 

 

 


Me voilà en train d'écrire

tant bien que mal

 

 

 


 

Je pense à toi

 

 

 


 

Demain tu viendras

nous cueillerons des fleurs dans la campagne

qui s'éloigne à grands pas de nous

 

 

 


 

Nuit blanche entre les branches

 

 

 


 

La fenêtre se referme

et tout l'univers est à l'extérieur

 

 

 

 


 

 

Parfois aussi

un soleil couchant s'attarde au fil du ruisseau

 

 

 


 

Tu écoutes alors chanter le vent

qui porte tes rêves par-dessus les murs

et ne penses plus à rien

possédé que tu es par la terre et le ciel

 

 

 

 


Peux-tu exister clairement

sans avoir à y penser

 

 

 


 

Faire le bien ou faire le mal

t'accorder avec toi-même

pour t'absoudre à l'épreuve du malheur

et rire comme quelqu'un qui a beaucoup pleuré

 

 

 


 

Mais pourquoi chercher à comprendre

qu'il y avait bien quelque chose à comprendre

 

 

 


 

Toi qui n'est que la poussière du chemin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Richard Taillefer

 

 

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commentaires

R
Merci Patricia. Une petite erreur:"je n'ai que faire des vos ténèbres incertaines" il faut "de vos ténèbres incertaines"
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