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J'ai rencontré Stéphane Hoarau dans le cadre des activités de l'Association Réunionnaise Communication et Culture (ou encore ARCC, 162 bis rue Pelleport, 75020, Paris - tél :06-16-34-31-65 - mail : arcc2@wanadoo.fr) où il anime des présentations d'auteurs de l'Océan Indien, ainsi que des débats littéraires de qualité.
Mais ce jeune intellectuel réunionnais très dynamique est également un peintre, dont j'ai pu découvrir, hier, lors du vernissage du Salon d'automne de la peinture contemporaine organisé, du 11 au 21 Septembre 2008, par la Mairie du 11ème arrondissement, l'oeuvre abstraite, sous la forme de cinq grandes toiles, toutes plus violemment colorées les unes que les autres.
Stéphane Hoarau dit mettre d'abord, dans ses toiles, La Réunion, son île, qui lui est chère par dessus tout.
Cela nous vaut des réalisations vigoureuses, vouées au choc des teintes heurtées, qui font aussi référence à l'écrit en incluant de longues bandes de calligraphie, dont certaines, nous dit Stéphane, contiennent des reproductions de textes d'Aimé Césaire.
Cette peinture évoque les entrelacs végétaux, le volcanisme, la mer, la lumière : elle vibre, en une sorte d'empoignade entre les couleurs vives, baroques et le noir qui s'en vient ruisseler sur elles comme autant de cicatrices, de lézardes (de ravines ?). Elle est aussi - chose assez remarquable - toute en verticalité. Habitée qu'elle est par la force des éléments bruts et par leur antagonisme chaotique, déchirée par ce qui ressemble à des choix impossibles dans lesquels sa violence tenterait de trancher, elle séduira ceux qui aiment que la peinture ait du caractère, du mouvement, de l'authenticité. Qu'elle nous "saute aux yeux".
Le Salon, d'autre part, compte pas moins de 90 artistes exposants, parmi lesquels, outre Stéphane, Robert Priser et sa peinture tourmentée inspirée par les mystères de la Bretagne, Viktor Ignatenko avec ses remarquables arbres stylisés de facture pointilliste quoique tout à fait personnelle et les très originales oeuvres de peinture numérique sur ordinateur de Marc Pietri ont attiré mon attention.
Une exposition qui allie quantité à qualité.
Une incontestable réussite.
Patricia Laranco.
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JAMES BROWN.
Déchaînement des cris,
flamboyance des sons,
brutalité du beat;
quand le silence vient,
quand reflue
la folie
l'on se sent
laminé.
On a essuyé une tornade de son,
une déferlante d'intensité inouïe
qui a soulevé notre corps
par dessus bord
et l'on n'a pu que l'abandonner
au plaisir.
On était dans les quarantièmes rugissants,
ballotté, secoué par le remous du swing,
consumé par la flambée d'incendie brûlant,
transformé par toutes les scansions
en zombie
tel était l'effet de ta musique, James Brown !
Patricia Laranco
Le 25/08/2008.
11 septembre 2008
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LA SPIRALE.
La spirale qui se poursuit à l'infini
d'infiniment grand à infiniment petit,
qui s'enroule sur elle-même sans arrêt
la spirale
ne sait
ce que c'est
que la fin;
son voyage ne connaît que le déploiement,
l'expansion jamais bridée ni ralentie
qui, qu'elle se fasse dans l'un ou l'autre sens
a de quoi susciter l'hypnose
ou le vertige.
Patricia Laranco.
11 septembre 2008
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