SPECTACLE
UN BOUQUET DE DIVERSITE MAURICIENNE
Un après-midi de danses et chants pour célébrer la nation plurale mauricienne dans toute sa diversité linguistique, culturelle, musicale et même culinaire. C'était le 13 août dernier, à la salle Marie Marot de Quatre-Bornes, une initiative conjointe de l'Organisation for Diaspora Initiatives (ODI) et du Senior Citizen Association (SELEX).
Cet après-midi “intraculturel” a réuni un bouquet d'artistes qui se produisaient bénévolement, en soutien à cette initiative de Chit Dukhira, président-fondateur du SELEX-ODI. L'orchestre classique à cordes de Georges Telot. La grâce et la fraîcheur juvénile des danseuses du Sangamum Arts Group et du Kolletan Group. La voix envoûtante de Gassen Virapen chantant en quatre langues (bhojpuri, kassida, tamil et créole). L'humour chaloupé du Dr Mario Ng Kuet Long dans un séga en mandarin de sa composition. Le charme impertinent de Francine Ward interprétant des chansons d'amour en chinois. Les accents rares d'une chanson bengali interprétée par Ranjita Bunwaree. Tous ont ainsi composé les pétales de ce bouquet de diversité culturelle. Le public a également pu apprécier un menu représentatif de la variété culinaire mauricienne, composé de 12 mets.
Chit Dukhira a d'ailleurs forgé le terme d' «intraculturel» parce qu'il souhaitait dépasser le simple “multiculturel” ou l'«interculturel». « Pour moi, a expliqué le président-fondateur de l'ODI-Maurice, avec l'intra-culturel, il s'agit d'une pénétration mutuelle des cultures. Je te comprends et tu me comprends. C'est différent d'“interculturel” où on ne fait que se cotoyer. Nous allons beaucoup plus loin dans la diversité.»
Les personnalités politiques et diplomatiques invitées, le haut commissaire adjoint de l'Inde Prashant Pise, le haut commissaire du Pakistan Muhammad Siddique, et les ministres Xavier Luc Duval et Mookeshwar Choonee, se sont toutes accordées à reconnaître que le « bouquet mauricien » était exceptionnel.
Source : Catherine BOUDET.
Avant d’exister à l’état de faits, l’Univers existe à l’état de possibles.
Le filtre de nos perceptions nous interdit la Vérité.
Il y a tellement d’obstacles entre la vérité et nous : le filtre de nos perceptions, l’aveuglement de nos désirs.
Un pays peuplé de bourgeois peut-il prendre conscience de la misère du monde ?
Le Moi est une prison que seuls l’aveuglement et la bêtise peuvent nous faire aimer.
Quand je regarde en arrière, au fond du passé, j’aperçois une jeune fille frêle et je ne me reconnais pas vraiment en elle.
Comme elle me semble incomplète, ridiculement inachevée !
Elle jette de tous côtés des regards totalement dénués d’assurance.
Et elle a raison de douter ainsi d’elle : il lui reste encore tellement de chemin à parcourir !
Elle n’est que l’ébauche, la promesse de la femme que je suis maintenant.
L’outrance individualiste n’est pas signe de « caractère » mais de bêtise.
Il faut penser à la mort ; en nous parlant de l’extrême fragilité de nos vies, de notre petitesse, elle arrête notre orgueil.
On porte quelquefois la vie qu'on a vécu comme un boulet.
L'on se dit: "ce n'est pas possible. Ce sera cela, et c'est tout ?".
L'on voudrait pouvoir la déposer comme on dépose une mue pour se revêtir d'une nouvelle peau, dans d'autres dimensions.
Car confusément nous sentons que d'autres possibles sont là, que notre destin ne fut que moignon d'une ébauche esquissée, qu'il est passé en quelque sorte et en somme à côté de nous, que nous recelons, en nous, une infinité d'autres versions; quel écart entre notre être profond au riche potentiel et cet étau resserré par le Temps autour de notre vie !
P.Laranco.
Onglé, plus rêche que roncier, ergots agrippés à nos peaux, certes il peut arriver au soleil de n’être qu’atroce senti de fer-chaud, paupières embrasées ; il grève, inexorable, l’air épais et poisseux, balafre les échines des ouvriers goudronneurs ou servants de marteaux-piqueurs, ronge volets poussiéreux et persiennes, corrode les moucharabiehs, fomente les stagnations putrides, la torpeur venimeuse et lovée, transforme mantilles de pénombre en filets de viande grouillants et velus, attise les tombées du jour accablées jusqu’à l’obscur qui nous délivre.
Mais dans l’opale de mes rêves, sans contrescarpe ni tramail, d’une rosée naît une rose, beauté champlevée charnelle quelque peu secrète. La lune audacieuse y scintille de désirs au parfum musqué, danse lente sa pavane au milieu du ciel sidéré, et ma bouche se porte au rose de tes lèvres qui s’entrouvrent en long sillon de sang, de sèves et de feu.
François LAUR
Deux nudités sont en miroir / et se fixent / en chiens de faïence / mutuelle interrogation / qui circule / entre Moi et Je / portée par l'onde de néant / cordon ombilical secret
l'écho dans l'absence d'écho / réalise son grand écart
ma solubilité dans toi / ta solubilité dans Je / ma solubilité dans Rien / forment un seul et même / flocon
Patricia Laranco.
Je valide l'inscription de ce blog au service paperblog sous le pseudo ananda.
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