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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 11:08

L'ISOLEMENT

 

 

 

Le train de la vie s’arrête

Au beau milieu de ce voyage perfide

Halte de rêves soyeux

Aux périphéries abasourdies

De déceptions flétries

 

Des larmes qui diffament

Fumantes des angoisses blêmies

Elavent les rires du passé

Les talents qui s’étiolent

Gelés par une froideur infecte

L’intelligence qui s’engouffre

Dans l’engrenage d’un

Isolement forcé…

 


10.06.11

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 19:04
 du vendredi 24 juin, 23h
au samedi  25 juin, 06h
 
A
LA BELLEVILLOISE
19-21 Rue Boyer, 75020
Paris, France


LA RAFINERIE
présente


 THE DANCING MACHINE :
MICHAEL JACKSON vs JAMES BROWN !
Feat

Dj JUST DIZLE « Le Champion » plays MICHAEL JACKSON & FRIENDS (MJ, The Jackson 5, The Jackson Family, Motown sound etc..)

DJ JUAN (Nova) plays JAMES BROWN & FRIENDS (The JB’S, Marceo & The Macks, Lyn Collins, Bootsy Collins, Fred Wesley, Hank Ballard, Pee Wee Ellis etc..)

Warm up soul/funk/rare Groove by : DJ PSYCUT (Jazz Attitudes / Bab / Edit)

Presque 2 ans jour pour jour après la mort de MICHAEL JACKSON (le 25 juin 2009), LA RAFINERIE vous propose de célébrer ce soir la mémoire de celui qui a tellement apporté à la pop culture. Mais nous avions aussi envie d’associer cet hommage à celui qui a certainement été son influence majeure : Mr JAMES BROWN !

A l’occasion de ce double hommage, nous n’avions pas envie d’une affiche événement, de line up ultra pointu, pas de dj américains surpayés, pas de superstars aux platines, mais de 3 connaisseurs, 3 diggers français connus et reconnus tant pour leur collection de disques que pour leur excellente technique! Bref, Une soirée entre amis amoureux de bons sons et surtout grand connaisseurs du King of Pop et du Godfather of Soul !

Dj Just Dizle revisitera donc tout le catalogue de Michael Jackson au sens large : ses disques avec les Jackson five, ses 1ers albums avec la Motown, sa carrière solo mais aussi ses proches, ses artistes cultes; IL fera aussi à une session sampleur – samplé, témoignage de l’influence de Michael Jackson sur la pop, le hip hop et même la house music.

A ses cotés, DJ JUAN, animateur sur nova, producteur au sein de son label Hi and Fly et grand connaisseur de la culture black music des années 80 piochera dans sa gargantuesque collection de disques, tous les morceaux du Mister Dynamite JAMES BROWN, depuis son époque avec Bobby Bird et les Famous Flames jusqu’au JB’s, mais aussi tous les artistes gravitant de près ou de loin autour de lui : Maceo Parker, Hank Ballard, Pee Wee Ellis, Fred Wesley, Ly Collins, Martha High, Bootsy Collins et bien d’autres !


DJ PSYCUT fera une sélection spéciale soul – funk – rare groove des années 60 - 80; En 15 ans de mix, PSYCUT est devenu l'un des acteurs incontournables de la scène Jazz Dancefloor, Rare Groove, Hip Hop Inépendant et Future Soul parisienne. Avec ses soirées "Get On The Bus", dédiées au Funk et au Jazz Rock et par la suite ses "Jazz Attitudes", cet amoureux du vinyle a su se créer un univers musical à la fois éclectique et pointu. Soul, Jazz, Funk, Hip Hop Indépendant, Afrobeat, Samba Soul, Latin Groove, Broken Beat, Wonky… Toutes ces sonorités se retrouvent dans les DJ sets de ce collectionneur averti.

Dj Just Dizle et Dj Juan officieront ce soir a 4 platines pour un ping pong MJ vs JB toute la nuit !

Start : 23h
Prix : 12€ en préventes / 15€ sur place

Préventes FNAC : http://www.fnacspectacles. com/place-spectacle/manife station/R-n-B-Soul-Funk-TH E-DANCING-MACHINE---LB24J. htm

Préventes DIGITICK : http://www.digitick.com/th e-dancing-machine-michael- jackson-vs-james-brown-soi ree-world-soul-funk-la-bel levilloise-paris-24-juin-2 011-css4-digitick-pg101-ri 879673.html

LA BELLEVILLOISE
19-21 Rue Boyer
75020 PARIS





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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 11:13

 

souche 013

 

souche-014.JPG

 

souche-015.JPG

 

 

 

 

Photos : P. Laranco.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 10:53

Les sorciers sont en colère.

De toute part, viennent des bras,

des mains avides de reconstruire, d’élaguer, d’élargir,

de créer, de rire ou de pleurer, de vivre.

Les hommes et femmes en pleine blessure

les noyant, dénoyautant,

véritable volcan de chair.

La terre martelée, frappée à grands coups

de pied fissure, craque, s’ouvre.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 10:33
Cascade d’eau nerveuse. Pluie lumière de l’âme. Eau source de vie. Sois la bienvenue à ce monde. J’ai besoin de ton souffle. Pour briser ces murs .Qui me cachent le vrai visage de ce monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Je n’ai pas choisi de naître un mois de MAI. Mais il y a toujours un Mai. Mais comme je suis né un mois de Mai . J’ai appris à rêver avant d’apprendre à marcher.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Celui qui sait reconnaître dans les yeux d'un enfant affamé. Le corps d'une femme au sein desséché. N 'osera jamais regarder sa mère dans les yeux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand je serai poète. Je serai abandonné. Par Dieu les hommes et les femmes .  Je serai esseulé et seul. Seul . Tout seul…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Derrière nous s’éteint le jour. La nuit nous attend. Au plus proche d’une ville déserte. Les maisons sont fermées à double Tour. Où nous avons mis la clé ? Nous dormirons à la belle étoile.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ta voix chante le murmure paisible des pauvres. Elle chuchote le sanglot des ruisseaux nocturnes . Le voyageur de passage ne dormira pas cette nuit.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai appris à jouer contre le néant. Quand j’ai su que la vie n’est qu’un jeu. J’ai joué ma vie. Même si ma mort me surprend. Je garderai les yeux ouverts. Pour déchiffrer l’absolu.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 10:26

La panse du chacal de Raphaël CONFIANT

ou la part indienne de la créolité antillaise en Martinique.

Entre mer Caraïbe et Golfe du Bengale.

 

 

Article de Jean-Yves CHANDAVOINE, à lire sur :

 

 

 

http://www.madinin-art.net/litterature/la_panse_du_chacal.htm

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 19:28

Article de Yves PETIGNAT, sur le site du COURRIER INTERNATIONAL.

 

 

 

http://www.courrierinternational.com/article/2011/06/09/une-societe-a-bout-de-souffle

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 10:39

On passe la moitié de sa vie à gaspiller son temps comme s’il était éternel, et l’autre moitié à l’économiser jalousement car on est dessillé.

 

 

 



 

Plus on avance en âge, plus on a l’occasion de s’apercevoir que bien des choses sont, en fait, des pertes de temps.

 

 

 



 

Nous sommes une toute petite flaque de bruit coincée entre deux immenses silences.

 

 

 

 


 

Le grand silence inaugural.

Le grand silence terminal.

Comprimé entre les deux, ce laps de temps et d’agitation plutôt étriqué : notre vie.

 

 




 

Il faut que jeunesse se passe.

Il faut que silence se fasse.

En nous et autour de nous, pour préparer le grand silence qui suivra ; qui finira par se refermer sur nos âmes et sur nos chairs.

 


 


 


Tout en détails et tout en globalité : le monde.

 

 

 

 


 

Dès lors qu’on craint d’être jugé

Ne jamais faire des enfants !

 

 

 


 


L’impermanence emporte tout…le passé est au monde ce que la mue abandonnée derrière lui, translucide, creuse, est au serpent.

Être est un nomadisme qui ne nous laisse jamais de répit.

 

 

 



 

La middle-class repue des pays « développés » est tellement enfermée dans son embourgeoisement, dans son mode de vie et ses valeurs bourgeois qu’elle s’imagine le monde entier fait à son image, c'est-à-dire sans violence et sans pauvreté et qu’elle trouve encore le moyen de se plaindre !

 

 

 



 

C’est parfois le propre, l’essence même de la vérité que de déplaire.

 

 

 

P. Laranco.

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 10:35

A ceux qui disent qu'il n'est jamais trop tard, je réponds que leur notion du temps est fausse et qu'ils induisent tout le monde en erreur.
Avez-vous déjà essayé recoller un oeuf tombé sur le lino ?
Ce qui est fait est fait !

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9 juin 2011 4 09 /06 /juin /2011 10:22

Lasse de ressasser sans cesse ses mauvais pressentiments et son immense ressentiment, elle n’a désormais qu’une envie, la petite « da » : quitter la rue Monte au Ciel, la grande bâtisse en pierre de taille « haut et bas », de plus en plus sens dessus dessous, oui, quitter la rue Monte au Ciel, la békée, ses petits békés et son béké de mari. Quitter la rue Monte au Ciel et son atmosphère cinéraire ! Quitter Saint-Pierre !

Pourtant elle l’aima, cette ville. Indéniablement elle l’aima, jusqu’à l’adoration, fascinée par sa magnificence, l’opulence de ses édifices, ses thermes, sa cathédrale, son couvent des Ursulines, son Palais de l’Indépendance, et surtout son théâtre altier.

Mais elle n’avait pas droit de cité, dans ce Théâtre de la Comédie. Jamais elle n’y mettrait les pieds. Jamais Léona ne gravirait l’apothéotique volée de marches, loin de l’apocalyptique galetas rue Monte au Ciel. Jamais elle ne s’évaderait vers un firmament magique, jamais n’éprouverait le vertige de voler vers des vies multiples, des caractères hors du commun, des personnages inspirant admiration et pitié, des dénouements incroyables, des fourberies, des quiproquos, des bonnes ou des fausses confidences, des coups de théâtre, dans l’ascension de son escalier à la double révolution. C’eût été une révolution, dans le microcosme pierrotin, une pareille noiraude à la Comédie ! Quelle farce ! Par quel scandaleux mystère ? Pour elle, plus qu’une émotion, plus qu’une évolution sociale, un véritable miracle qui se jouerait dans sa vie…

Qu’il lui soit donné, juste une fois, d’y avoir la Révélation d’un jeune premier beau comme un dieu, voire d’un deus ex machina, loin de l’eschatologique soupente !

Elle, négrillonne domestique, ne pouvait qu’imaginer, à partir de ses lectures clandestines à la lueur d’une chétive chandelle, ces illuminations nocturnes, la somptuosité de ces décors, la munificence de ces ors, la splendeur de ces tragédies que l’on y jouait. Elle, Léona, vivait un drame, derrière les pierres centenaires d’un hôtel particulier. Un drame singulier et secret. Un drame qui n’était que trop réel, un drame dont elle appréhendait, à chaque tombée de la nuit, la sombre réalité. Cependant la jeune servante ne pouvait se retenir de rêver tout éveillée les vaudevilles et les comédies qui se donnaient au théâtre, se représentant des merveilles, enviant Madame toute pomponnée, parée de ses gros grains d’or, lorsqu’elle la voyait s’apprêter, revêtir sa plus belle toilette, fardée, poudrée, calamistrée. Alors elle réalisait. Elle mesurait amèrement jusqu’à quel point elle, Léona, était persona non grata dans ce monde-là.

Mais rien ne l’empêche de rêver qu’elle monte au ciel onirique du Théâtre de la Comédie. Personne ne peut violer ses rêves.

Pressé de goûter une autre qualité de plaisirs, Monsieur, de retour au bercail, butait sur chacune des soixante-quatorze marches de cette rue vertigineusement pentue qu’est la rue Monte au Ciel, qui n’est, à tout prendre, qu’un colossal escalier en pierre de taille aboutissant au Séminaire, après de multiples zigzags entre les innombrables bordels. Situé au bord de mer, dans cette venelle baptisée rue d’Enfer, parce qu’elle était la plus chaude de toutes les ruelles où foisonnaient les péripatéticiennes pierrotines, son préféré méritait bien son nom originel de bordeau. Ce bordel-là recelait les plus diaboliques tentatrices, bonnes pour les marins en bordée et pour assouvir les fantasmes les plus inavouables des bourgeois que n’inspirait guère leur épouse que pour la reproduction. Fin soûl, Monsieur descendait généralement rue d’Enfer, après un crochet par les bals collé-serré du Mouillage, au dionysiaque Palais de Cristal, et un détour par les draps torrides de quelque femme matador du quartier Saint Philomène, chez « Bébé Faïs », au Casino ou au bas de la rue Bouillé, dans les cercles de jeux ou autres lupanars dont le bougre était bon client, avant de regagner ses pénates. Au bout de son escalade, une fois rendu au logis, rue Monte au Ciel, il restait encore à l’ivrogne trois fois six marches, dans sa haute maison de pierre, pour grimper jusqu’au galetas de Léona.

Titubant, il lui rapportait quelque effluve de la mythique Comédie, hélas pollué par les relents de rhum — de tous âges et de toute couleur — et les parfums capiteux des putains qu’il pelotait après, — elles aussi de tous les âges et de toutes les couleurs —, au sortir du spectacle, avant d’échouer, puant et suant, parfois dégouttant de vomissures, les bretelles en bataille, la braguette encore ouverte, dans la mansarde de Léona. (Ce débraillé lui valut, en dépit de ses idées royalistes, le surnom de « Sans-Culotte ».) Comble de la concupiscence, non content de fréquenter assidûment les maisons closes de la rue Monte au Ciel, Sans-Culotte tenait à monter au septième ciel dans la chambrette de Léona. Cependant l’insatiable ne consentait que de mauvaise grâce à lui raconter, en toute hâte, des bribes de la pièce vue naguère, impatient de passer à autre chose. Misère ! L’essentiel de l’intrigue, dramatique ou vaudevillesque, s’était déjà dissipé dans les vapeurs éthyliques et les intrigues courtisanes. Elle n’avait droit qu’à des bagatelles.

Quant à demander à y aller !… Dans la maison rue Monte au Ciel, Léona n’est pas moins cloîtrée que les malheureuses filles de joie des maisons closes. « Le THÉÂTRE ? ! Et pis quoi encore ? Quelle comédie ? Ce n’est pas la place des gens de maison, enfin, Léona, tu es folle ? De quoi aurais-je l’air, si je te traînais avec moi ? Et puis, qui va te payer ta place ? Un an de tes gages n’y suffirait pas, mon enfant ! Tu n’y penses pas ? Qu’est-ce encore que cette nègrerie ? Tu ne vas pas me faire un coup de nègre ? » suppliait Sans-Culotte.

Comme par un autre signe des dieux, une bizarre faillite a fermé, depuis un an, la Comédie, funeste présage ! D’abord détruite par un cyclone, puis mainte et mainte fois rénovée, sa réfection avait nécessité, l’année précédente, un emprunt si pharaonique qu’elle ne s’en était jamais relevée. De toute façon, donc, même si on l’y autorisait, par elle ne sait quel miracle, Léona ne pourrait y aller ! Plus rien ne la retient dans ces murs !

De Saint-Pierre, cette ville de plaisirs, de raffinement et de richesse ostentatoire, les seules pauvres délices que connût cette « enfant nègre », en dépit de toute sa superbe, les seuls fastes qui lui fussent offerts, pour fuir les brutalités et les blandices ancillaires, c’était plonger dans la mer.

Oui, là était son seul luxe, pour se laver de la luxure. Qui plus est, un luxe interdit ! Mais cette fois, elle le payait cher.

 

Extrait de RUE MONTE AU CIEL de Suzanne Dracius

dont l'action se situe en Martinique, au début mai 1902, juste avant la catastrophe : l'éruption du volcan la Montagne Pelée qui détruisit la ville de Saint-Pierre.

 

RUE MONTE AU CIEL parcourt un siècle, de 1902 à 2002, mais des faits similaires perdurent, à l'orée de notre XXI è siècle… 

 

http://www.amazon.fr/Rue-Monte-Ciel-Suzanne-Dracius/dp/2915247005

http://www.chapitre.com/CHAPITRE/fr/BOOK/dracius-suzanne/rue-monte-au-ciel,278145.aspx

http://www.priceminister.com/offer/buy/1520013/Dracius-Pinalie-Suzanne-Rue-Monte-Au-Ciel-Livre.html

http://livre.fnac.com/a1424406/Suzanne-Dracius-Pinalie-Rue-Monte-au-ciel

 

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