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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 12:22

Seul, conjugué au singulier

avec son singulier destin

seul

avec son identité,

sa combinaison d’ADN,

sa mosaïque de tissus

cellulaires qui forment chair

 

seul

avec sa séparation,

ses frontières bien dessinées

entre lui et l’Univers

où il ne fera

que passer…

seul, enfin, avec son esprit

conscience, rêves et pensées,

chemins d’imagination,

mots étouffés par le non-dit

 

il sera seul

avec sa fin

qui dissoudra

ses illusions ;

telle est ainsi

sa seule amie

plus fidèle qu’ombre ou chien,

la seule à se coller à lui

de si près :

cette solitude…

 

 

Patricia Laranco.

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 12:21

Le prochain Mercredi du Poète aura lieu le 25 avril 2012  à la brasserie François Coppée (1 Bld du Montparnasse, Paris) de 15h à 18h et sera consacré à Charles DOBZYNSKI, qui sera présenté par Bernard FOURNIER.

Bien amicalement à tous.

     Jean-Paul GIRAUX.

 http://pagesperso-orange.fr/jeanpaulgiraux/

 

 

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 12:03

NOTEZ BIEN MERCREDI ET NON JEUDI (comme d'habitude)

 

 

Mercredi 25 avril 2012

 

Philosophie

 

salle du conseil de la mairie de  port-louis

de 17h a 19h

 

Joseph Cardella, philosophe et responsable de l’UPIM

 

Le XVIIIe siècle européen est le siècle qui a été baptisé de « Siècle des Lumières », et la philosophie, qui a joué un grand rôle, a été appelée dans le même élan de « Philosophie des Lumières ».  Les idées issues des « Lumières » n’ont toujours pas fini de briller, tel un phare qui oscille périodiquement entre lumière et obscurité : que retient-on du phare, si ce n’est justement sa lumière ? Liberté, émancipation, égalité, concorde, fraternité mais aussi esprit critique, esprit d’examen, citoyenneté, tous ces mots, qui résonnent encore aujourd’hui, font partie de la face lumineuse de cette philosophie.

Mais le revers des Lumières a son lot d’obscurité, et ceux qui se revendiquaient de ce courant n’ont pas empêché l’esclavage, le colonialisme et le racisme. Bien plus, ils l’ont parfois justifié et répandu. Parmi les nombreux philosophes de cette période, il en est quelques-uns qui peuvent être considérés comme matérialistes. Poussant la critique politique et surtout religieuse assez loin, ils peuvent être considérés comme des révolutionnaires avant l’heure… et encore aujourd’hui.

 

6ème conférence-débat :

L’homme est né pour penser de lui-même -

Denis Diderot 

 

--
Université Populaire de l'Île Maurice (UPIM)
email : upmaurice@gmail.com
site web : http://www.upim.info
Tél. : Annick au (00.230) 701 3587

 

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 11:21

Sadek RUHMALY présentait l'Anthologie de poètes du monde LES CYGNES DE L'AUBE et disait ses poèmes, en présence de l'ambassadeur de France et du Président Cassam UTEEM

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à droite, Sadek RUHMALY, économiste et poète.

 

 

 

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Sadek RUHMALY, durant sa prestation.

 

 

 

 

 

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Le Président Cassam UTEEM.

 

 

 

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Monsieur l'Ambassadeur de France à l'Île Maurice.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Crédit : Sadek RUHMALY.

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 18:46

verso à la Lucarne des Ecrivains

 

mercredi 2 mai 2012

 

à  19h

 

115 rue de l’Ourcq, 75019 – Paris

 

La librairie La Lucarne des Ecrivains et la revue Verso

vous invitent à une soirée de poésie avec

 

Claudine BOHI

Rémy DISDERO

Xavier LAPEYROUX

Line SZÖLLÖSI

 

 

 

Claudine Bohi explore les territoires cachés de la conscience et du langage. Le texte fait silence, beauté classique sous la forme classique, le beau absolu. Rémy Disdero  se raconte, c’est la crue de la parole qui nous porte vers les autres, le réel brut est bien là sous la phrase, nous ne sommes que parole. Xavier Lapeyroux écrit des petites histoires d’amour le plus souvent. L’art de la syncope à la limite du jazz, Ravel, ou Debussy ? Cela ne se résume pas. Comme Line Szöllözi, musique intérieure digne des noms cités plus haut, à travers des objets, des gens, des sans nom. L’écriture, ici, décrypte comme un jeu sans fin. Cela grince parfois.

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 18:38

Bonjour,

J'ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon premier roman,

Le journal d'une vieille folle,
aux Editions L'Harmattan (Paris)
dans la collection Lettres de l’Océan Indien.
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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 16:35


Dimanche Culture

 

sur Radio One

 

à 11h00

Au sommaire de cette 137eme édition:

Jean-Clément Cangy, ex-journaliste du groupe Le Mauricien pour son ouvrage  Le séga: des origines à nous jours(Edts Macunbo).

L’évolution et l’itinéraire de notre patrimoine national. JCC raconte le temps des préjugés et le temps de la reconnaissance. Une belle histoire abondamment illustrée.

Jacques Maunick pour sa dernière trouvaille Le Dodo Déplumé (ledododeplume.com) un journal en ligne pour malmener l’actualitéavec humour. Depuis que je l’ai visité, j’ai été plié en quatre…je me suis pas relevé depuis.

Pia Petersen pour son roman noir Le chien de Don Quichotte (Edts La Branche dans la Collection Vendredi 13). Quand de jeunes hackers piratent les sites de grandes sociétés pour faire main basse sur leurs documents et leur fric qu’ils basculent sur les comptes des ONG à vocation humanitaire. Une dénonciation de la mondialisation, de la collusion fric/pouvoir entre autres

Bonne écoute…

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 14:02
...celui de Gaby FERREOL :
http://gabymonnet-ferreol.over-blog.com/

 

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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 11:09


LE DIRE PLUS…

Vie polarisée sur celle de l’autre   Au point de devenir un autre  Flirtant follement avec l’obsession   Mutant en automate de la passion   En talentueux calqueur   Qui veut connaître l’autre par cœur   La peur n’étant plus qu’évanescence   L’absence s’accolant à la présence   Tous les jours, l’autre est un bonus  La concupiscence n’étant plus un malus  L’alter ego est au centre en pensée   La douce folie des émotions est amorcée   Les sentiments sont béatifiables   Les âmes deviennent des intouchables   En apnée dans les eaux de la vénération   La confiance en l’être n’est plus une option   La personne est la star de vos rêves   On se sent en pleine sève   Les maux cessent de graviter autour   On est frappé de plein fouet par l’amour   Quand cela se produit   L’existence est un fruit   Que l’on absorbe sans bruit   Sans en faire part à autrui   Dire « je t’aime ! » ne suffit plus   Le redire c’est sûrement un plus   Toujours faire plus   C’est être plus  Un acte de liberté   Pas une source de culpabilité   Le « je » s’efface   Et laisse la place   Au « nous »  Aux bisous  A cet instant précis   Sans diplomatie  Ni être Confucius   Mais avec tonus  On aime l’humanité  En toute simplicité

Hugues Cote.

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19 avril 2012 4 19 /04 /avril /2012 13:39

1.

 

Quatre heures du matin.

C’est l’heure la plus froide.

L’heure où le monde, dans son ensemble, s’absente de soi.

Un gigantesque accroc dans la trame des heures.

Un hiatus où le vide, enfin, peut s’engouffrer.

L’heure où l’on se demande si ce Tout (ce tout-ça) va renaître. Monumentale, maximale hésitation.

Quatre heures du mat’.

Moment de l’absolu exil.

Insondable silence des choses désertées…

Trou où s’échappe, en hémorragie, la substance…où la nudité des astres, on le sent, fait mal.

Quatre heures de la nuit noire. Repères éclipsés. Mutisme lisse, entre chaque grain de matière.

Entre chaque atome, cet immense état creux.

Et les astres, gigantesques aspirateurs…

Que fait-on là ?

Attend-on l’éternel retour ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2.

 

Les nuits d’insomnie, le silence est si concentré, si puissant qu’on a l’impression qu’il s’est fait aussi vide que le Vide lui-même.

Il se retranche dans chaque draperie, chaque voile d’obscurité.

Je le vois s’incurver, tourbillonner dans l’enclos de la pièce qui m’abrite. Comme s’il s’apprêtait à passer un grand trait de gomme sur chaque forme, chaque épaisseur…

Et j’ai la sensation tout à coup que ma chambre est un îlot ; une survivance incongrue et fragile de matérialité isolée au milieu d’un monde éliminé, anéanti ; d’un univers soufflé qui n’est plus qu’une gigantesque absence sourde et muette.

 

 

Patricia Laranco.

 

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